Ce ne sont pas seulement les hôpitaux et leurs services de réanimation qui s’engorgent en ces temps de pandémie, ce sont aussi les cabinets des psys qui accueillent de plus en plus de personnes en difficulté.
Selon plusieurs études, la consommation de tranquillisants et de somnifères, pourtant déjà très importante, a augmenté de 5 à 8 % pendant les périodes de confinement.
Les gens ont peur : peur du virus, de perdre leur emploi, de tomber malade, de souffrir… de mourir ?
Mais la peur n’est pas la seule raison de ce mal-être. Nous souffrons également de toutes ces mesures qui nous obligent à éviter les contacts humains.
Nous pensons à tous ces lieux culturels ou de restauration fermés, au télétravail des salariés, aux cours distanciels des étudiants se retrouvant seuls derrière leur écran. Les familles rencontrent, elles aussi, de plus en plus de difficultés pour se rassembler… Beaucoup de gens hésitent d’ailleurs à sortir de chez eux. Et que dire des restrictions de visites dans les maisons de retraite, les hôpitaux, les prisons ?
Que dire également des distances que nous devons mettre entre nous, des masques qui cachent nos visages ?
Cette crise a révélé que nous ne sommes pas faits pour vivre seuls. Nous avons besoin de contact avec les autres pour exister, pour vivre vraiment.
Pour le dire autrement, la solitude tue. Souvent à petit feu, insidieusement, sans statistiques. Mais elle tue sûrement.
« Il n’est pas bon que l’homme soit seul. » Voilà ce qu'a dit le Créateur lorsqu’il a contemplé l’être humain qu’il venait de concevoir. C’est à partir de ce constat qu’il a voulu pour nous le couple, la famille, l’amitié, la vie en société…
Les relations sont notre richesse. Elles sont aussi notre besoin vital. Ne l’oublions pas.