L’adolescence, une période de vie que je trouve belle ! Oui, j’ose le dire car les ados sont vrais, impulsifs, audacieux… Ils réfléchissent – parfois mal –, se questionnent. Ils ME questionnent, m’obligent à interroger mes a priori sur la vie. Grâce à eux, je suis amenée à réfléchir !
Déstabilisant pour les parents
Les ados se cherchent. Ils se permettent de revisiter la vie et ne veulent pas la prendre comme les parents la leur offrent, ce qui peut engendrer de la crainte chez ces derniers. En pleine transformation sur les plans physique, psychologique et émotionnel, les ados ont besoin de se confronter aux autres, de tester les limites – parfois de façon dangereuse – ce qui peut créer des tensions et de l’incompréhension dans la famille. Si l’adulte est sur la défensive, il ne sera pas en position d’écoute face à un ado fragilisé par ses questionnements. Cela aura alors un effet boule de neige.
Seul face à lui-même
Dans bien des cas, l’ado ne trouve personne en face de lui pour l’écouter en tant qu’adulte et le sécuriser… Les copains vers lesquels il se tourne en sont au même stade que lui. Les réseaux sociaux et les jeux en ligne l’enferment dans ses pensées. Il tourne en rond sans trouver d’issue. La solitude peut alors s’installer insidieusement mais sûrement.
Comment l’aider ?
Si les liens familiaux ne sont pas rompus*, il est encore temps d’agir pour réinstaurer le dialogue et éviter que « son » ado ne plonge dans l’enfermement. Ensemble, il est possible de trouver une solution pour vivre cette étape et en sortir enraciné.
Des conseils pour les parents :
– Intéressez-vous à votre ado.
– Prenez du temps pour partager.
– Exprimez-lui vos angoisses.
– Remplissez-vous d’amour pour lui.
– Dites-lui que votre amour ne change pas même si vous avez des difficultés à le comprendre.
C’est à 14 ans que j’ai commencé à me poser des questions sur la vie :
« Pourquoi suis-je sur cette terre ? À qui puis-je faire pleinement confiance ? » Et sur mon avenir : « Est-ce que j’aurai mon bac ? Est-ce que je trouverai un travail qui me plaît ? »
J’ai réalisé que ni le monde, ni mes parents qui m’aimaient, ne pouvaient rien me garantir à 100 %. Jésus était le seul qui n’avait pas été détrôné depuis 2.000 ans. Il n’y avait personne, à part lui, sur qui je pouvais vraiment m’appuyer. Il était toujours là, fidèle et vivant ! Je me suis confiée en lui et j’ai établi un dialogue avec lui. Cette nouvelle assurance m’a permis de traverser mon adolescence et d’avancer.