Vous avez, sans doute, déjà entendu dire : « L’argent est un bon serviteur, mais un très mauvais maître. »
Oui, on peut faire beaucoup de bien avec l’argent : on peut, par exemple, donner à manger à quelqu’un qui a faim, donner une éducation à des enfants laissés pour compte, soutenir la recherche médicale, aider les victimes de catastrophes… Que de joies on peut offrir avec l’argent quand on l’utilise pour le bien.
Mais, on le sait aussi : l’argent est un tyran qui domine ce monde. Il est à l’origine de pratiquement toutes les guerres.
À cause de la cupidité, des enfants sont massacrés, des femmes humiliées, des êtres humains moins bien traités que des animaux…
Pour le profit, on pollue, on saccage, on désertifie, on exploite, on triche, on trafique, on tue !
Nous pouvons nous réjouir qu’au printemps dernier, nos gouvernants aient imposé le confinement pour sauver des vies. À ce moment-là, notre santé a été jugée plus importante que l’économie. Mais chacun savait bien que celle-ci reprendrait tôt ou tard ses droits, voire son pouvoir. D’ailleurs, peut-on y échapper vraiment ? Les dettes ne doivent-elles pas être remboursées tôt ou tard ? Et si ce n’est pas nous qui réglerons celles de notre pays, ce seront nos enfants !
Effectivement, la place prépondérante de l’économie dans nos sociétés pose question. Mais, avant de vouloir changer le monde, analysons lucidement notre propre conduite. Alors que tant de gens sont prêts à sacrifier leur vie, leur santé, leur famille… pour de l’argent dont ils n’ont jamais assez, qu’en est-il de vous ?
L’argent est-il votre maître ou votre serviteur ? N’oubliez pas : vous pouvez faire tellement de bien avec le peu d’argent que vous avez. À condition qu’il soit à votre service.
Georges Mary