Le codex
Dès le premier siècle de notre ère, on commence à réunir en un seul ensemble des cahiers de parchemin pliés et cousus ; c’est l’invention du « codex ». Les chrétiens l’ont très tôt préféré aux traditionnels rouleaux. Le livre s’avérait en effet d’usage plus commode et facilitait la recherche d’un texte précis à travers ses pages. Mieux, il prenait moins de place. Les copistes s’efforçaient ainsi de mettre le message évangélique à la portée de tous.
Vient ensuite l’invention du papier, fabriqué à partir de tissu de chiffons que l’on fait macérer dans de grandes cuves remplies d’eau. La pâte obtenue est ensuite passée au tamis. Après le séchage, les feuilles sont imperméabilisées dans un bain de gélatine. On obtient ainsi un papier qui résiste à la déformation, aux déchirures et aux plis.
C’est sur des feuilles à la fois épaisses et légères que la connaissance a circulé pendant des siècles, préservant la mémoire. Certains moulins où on les fabriquait sont toujours en activité (1).
Le livre imprimé
La plus grande rupture intervient en 1440 avecles nouvelles techniques d’imprimerie soutenues par Gütenberg, qui permettent la diffusion du savoir à grande échelle. Le livre part alors à la conquête de nouvelles classes sociales. Il prend part à la Renaissance de la culture.
La liseuse
Pourtant, à l’orée du 21e siècle, apparaissent des livres électroniques révolutionnaires.
Pour celui qui aime l’odeur et le contact du papier, avec la liseuse, c’est râpé. Si l’on veut prêter un livre… c’est beaucoup plus compliqué aussi.
La liseuse a cependant bien des avantages qui font d’elle un complément à la bibliothèque papier.
Elle prend beaucoup moins de place dans la valise pour les vacances, ou dans le sac pour aller au travail. Elle permet de garder une trace des livres que l’on a lus, de faire des recherches de vocabulaire en direct pendant la lecture, d’adapter le style et la taille d’écriture, bref, de personnaliser le rapport du lecteur au livre.
Un léger éclairage (sans lumière bleue) est intégré de manière rasante à l’écran, ce qui permet de lire dans le noir sans se fatiguer.
De nouvelles opportunités très appréciables
Alors que les bibliothèques et les librairies étaient fermées pendant la période de confinement, certains ont pu profiter des grands classiques de la littérature. Certains sites les proposent, en effet, en téléchargement gratuit.
Ainsi, sans en avoir une utilisation exclusive, la liseuse permet de lire dans des circonstances peu commodes. Elle permet aussi d’avoir de quoi lire, partout et tout le temps. C’est très appréciable
À bon liseur, salut.