Si nous voulons être honnêtes, nous devons reconnaître que nous rencontrons tous, chaque jour, des frustrations d’importances diverses auxquelles nous réagissons plus ou moins bien.
Cela commence dès le début de la vie et se poursuit jusqu’à sa fin. Nous avons été un bébé qui pleurait parce qu’il avait faim, sommeil ou parce que ses couches étaient mouillées ou qu’il avait simplement besoin d’un câlin… Certes, nos besoins et nos attentes ont changé au fur et à mesure que nous avons grandi, mais nous avons dû faire face à bien des déceptions. Celles qui nous attendent à la fin de nos jours ne sont pas les moindres.
Soyons lucides : quel que soit notre âge, ce sont de nombreuses frustrations qui nous empêchent d’être pleinement en harmonie avec nous-même.
En réalité, aucune de nos journées ne se passe exactement comme nous l’avions envisagée. L’expérience nous fait comprendre que nous serons toujours très vite confrontés à des aléas déplaisants.
Les croyants échappent-ils aux frustrations ? Certains disent que oui. Je ne suis pas de cet avis.
En effet, la Bible est elle-même remplie de prières écrites dans des situations pénibles auxquelles le croyant était aux prises. C’est justement là qu’il nous faut trouver la différence.
En effet, le croyant n’est pas tout seul lorsqu’il est triste, déçu, frustré, désappointé… et que l’amertume, voire la colère, frappe à sa porte.
S’il a vraiment confié sa vie à Dieu, il sait qu’elle est entre de bonnes mains et que rien ne lui arrive par hasard. Il peut compter sur Dieu puisque celui-ci est au contrôle.
Apprendre à faire confiance n’est jamais terminé. Mais quel bonheur, quelle paix aussi, de pouvoir dire chaque matin et chaque soir : « Le Seigneur est mon berger. Je ne manque de rien. » ! Psaumes 23.1
Georges Mary