Avez-vous déjà entendu l’histoire de ces six aveugles partis à la découverte d’un éléphant ?
Alors que le premier glisse contre son flanc vaste et robuste, il tire la conclusion qu’un éléphant est comme un mur !
Le deuxième, tâtant une défense s’écrie : « Rond, lisse et pointu ! Selon moi, cet éléphant ressemble à une lance ! »
Le troisième se heurte à sa trompe ondulante. Il se dit alors : « Pour moi, l’éléphant est comme un serpent. »
Le quatrième tend la main et palpe le genou du pachyderme Il est convaincu qu’un éléphant ressemble à un arbre !
Le cinquième s’est saisi par hasard de l’oreille. Il dit alors : « Un éléphant est semblable à un éventail ! »
Le sixième cherche à tâtons l’animal et finit par s’emparer de la queue qui balaie l’air. Il s’écrie alors : « L’éléphant est comme une corde ! »
Venue de l’Orient, cette fable est souvent racontée pour dire que toutes les opinions, toutes les croyances, toutes les religions… se valent. Elles expriment en fait, chacune à sa manière, une facette de la vérité. Elles ont donc toutes raison car il n’y a pas de vérité absolue, mais seulement des parcelles de vérités disséminées un peu partout.
Je reconnais que l’image est séduisante et que les conclusions que l’on en tire collent bien avec l'air du temps.
Certains vont même plus loin lorsqu’ils affirment qu’il faut se méfier de ses propres convictions. En tout cas, elles ne valent que pour nous.
Si le Christ n’était pas venu de Dieu au sein de notre humanité, nous devrions sans doute nous contenter de ce vernis de tolérance.
Heureusement pour nous, la Bible témoigne que Dieu nous aime et n’a pas voulu que nous restions aveugles. Les croyants ont donc une vraie bonne nouvelle à partager. Ils seraient coupables de ne pas le faire !
Georges Mary