Célibataires et sans enfant
Esther et Fanny étaient deux jeunes femmes célibataires missionnaires en Côte d’Ivoire.
Un jour, elles ont été placées devant un dilemme cruel lorsqu’elles ont pris conscience que le bébé qu’elles avaient sous les yeux était voué à une mort certaine si elles ne faisaient rien. L’enfant avait été en effet abandonné à la naissance et personne pour vouloir s’en occuper.
Elles ont finalement décidé de le prendre en charge pour lui sauver la vie. Figurez-vous que ce bébé a été le premier d’une série de 40 enfants qu’elles ont adoptés en bonne et due forme au fur et à mesure des années. Elles sont ainsi devenues les mamans adoptives d’une très grande famille. Qui l’aurait cru ?
Georges
Une carrière prometteuse m’attendait
Maman et heureuse de l’être… et pourtant. Chaque nouvel enfant dans le foyer m’a fait réviser mon engagement professionnel. Avec mon mari, nous avons jonglé pour adapter nos horaires afin de leur consacrer le temps mérité. De son côté, mon employeur interprétait mes demandes de temps partiel comme un désengagement : primes intéressantes, promotions motivantes ne m’ont plus été destinées. Frustrations. Mais à l’arrivée du 4e, le choix s’imposait de quitter cet employeur et une carrière internationale prometteuse. Là, j’aurais été reconnue pour mes compétences. À la maison, Dieu seul reconnaît mon engagement à prendre soin de ceux qu’il m’a confiés. Sans regrets.
Marie-Laure
Fallait-il garder l’enfant ?
Anne et Jean ont déjà deux garçons en pleine santé. Une petite sœur est annoncée dans la joie. Hélas, un sérieux coup de tonnerre retentit dans leur beau ciel bleu quand ils apprennent que l’enfant attendu sera trisomique. Que faire ?
Le corps médical leur propose un avortement. Cela ne leur simplifierait-il pas la vie ? Une période de larmes et de combats intérieurs commence alors.
La décision est finalement prise : ils garderont l’enfant à naître et ils n’auront jamais à le regretter malgré les difficultés engendrées par la situation. Le sourire, l’humour et la gentillesse de Caroline ne sont-ils pas la plus belle des récompenses ?
Alex
Papa seul
En juillet 2017, je me retrouve jeune papa solo avec mon fils d’un mois alors que je suis sans aucune expérience avec les enfants. Quelques mois plus tard, mon employeur de l’époque consent à aménager mes horaires de travail. Hélas, je dois réaliser que manquer les réunions de fin de journée ne m’aide pas à me sentir accompli professionnellement. De plus, à cause des transports, j’arrive souvent en retard à la garderie pour récupérer mon fils.
Pour surmonter cette double frustration, je m’accroche à Jésus. Je ne me suis pas trompé. Il a été fidèle. Je suis presque à 100 % en télétravail, ce qui me permet d’accomplir sereinement mon double rôle.
Yves