La scène se passe en Afrique, lors d’un culte.
Le moment de l’offrande est arrivé. C’est une grande corbeille qu’on fait passer dans l’assistance. Chacun y met selon ses moyens et son activité : du manioc pour l’un, des fruits pour un autre, ou encore quelques pièces ou billets.
La corbeille passe devant un enfant. Sa famille est l’une des plus pauvres du village. À la surprise générale, le garçon pose le grand panier sur le sol et s’assoit au milieu en disant : « Je n’ai que ma vie à donner au Seigneur ».
Sans s’en rendre compte, cet enfant a exprimé ce que des centaines de milliers de prédicateurs de l’Évangile du monde entier s’évertuent à enseigner : la plus belle offrande à apporter à Dieu, c’est notre corps, notre vie toute entière.
C’est certain : les enfants ont besoin des adultes pour prendre soin d’eux et leur apprendre les rudiments de la vie. Mais ce serait une très grave erreur de penser qu’ils n’ont rien à nous apprendre. N’ont-ils pas une perception spirituelle et une spontanéité qui nous font souvent défaut ? Ce n’est pas pour rien que Jésus s’est servi plusieurs fois d’un enfant pour enseigner ses disciples.
Ne transformons pas pour autant les enfants en maîtres ou en vedettes. Ce serait leur rendre un bien mauvais service. N’empêche ! Nous apprendrons énormément d’eux en nous mettant véritablement à leur écoute.
Voulez-vous détacher les quatre pages centrales du magazine et les offrir à un enfant, le vôtre ou celui d’un autre ? Elles ont été faites pour eux.
Profitez-en pour l’écouter et tenter de répondre du mieux que vous pouvez à ses questions.
Cet été peut être pour vous l’occasion renouvelée de recevoir et de donner.
Bon été donc à cette belle école de la vie.
Georges Mary