Assise dans le bus, j’étais plongée dans la lecture du livre « La prière d’une mère »*. Je me reconnaissais dans les portraits de ces mères d’outre-Atlantique. Comme moi, elles avaient rencontré des difficultés avec leurs enfants : maladie, drogue, mauvaises fréquentations, échecs scolaires…
Je découvrais ainsi l’existence d’un mouvement dont l’objectif est de prier pour les enfants, mais aussi pour les écoles. Mères en Prière avait permis à ces femmes à bout de ressources de sortir des impasses où elles se trouvaient avec leur enfant.
Dieu avait-il donc répondu à mes prières ?
À ce moment précis, j’ai senti mon cœur battre plus fort. Le bus passait devant l’école de mon enfant. Je ne pouvais retenir les larmes qui inondaient mon visage. J’avais compris ce que Dieu attendait de moi.
Cinq ans après cette expérience, je suis toujours en chemin. Une cinquantaine de groupes se sont formés un peu partout en France : autant de petites lumières qui brillent dans le ciel. Notre vision : « Que chaque école de France soit couverte par la prière ».
Une heure chaque semaine
Chaque semaine, des mamans mais aussi des mamies, des taties, des éducatrices… se retrouvent pour prier.
Ensemble, dans une démarche d’amour, elles apprennent à mieux connaître Dieu et à lui confier leurs enfants. Quatre étapes nourries par la Bible sont prévues : louange, confession, reconnaissance et intercession. Cette heure de prière aide chacune à trouver la paix de Dieu au milieu des difficultés. Parce que « tout ce qui est partagé dans le groupe reste dans le groupe », elles osent soulager leurs cœurs devant Dieu et lever les mains vers lui pour la vie de leurs enfants.
Elles témoignent
Mon ado me rendait la vie insupportable
Quand j’ai entendu parler pour la première fois de « Mères en Prière » ça a fait « tilt ».
J’avais encore deux ados à la maison et l’un d’eux me rendait la vie insupportable. Je ne voyais plus d’issue, malgré ma foi en Dieu.
Après avoir rencontré la responsable en Suisse, je suis rentrée chez moi avec l’idée de commencer. C’est ainsi que le premier « MEPI » de France est né.
Quel soulagement pour moi de pouvoir déposer mon fardeau devant Dieu avec deux autres mamans et de savoir que tout restait entre nous ! Je me sentais comprise et aimée non seulement de Dieu mais aussi des amies qui priaient avec moi.
Aujourd’hui grand-mère, j’ai toujours la même joie à prier. Les soucis sont là, mais je peux compter sur la présence de Dieu.
Édith Denzler
Maryline : « J’ai expérimenté le lâcher-prise. C’est Dieu qui est dans la tour de contrôle. Il agit quand je lui dis : je lâche cette situation, j’abandonne, je capitule, je te fais confiance ».
Annette : « Je suis anxieuse et je me fais du souci rapidement. Remettre mes filles chaque semaine à notre Père céleste ainsi que les enseignants de leurs écoles me procure une paix immense ».
Amandine : « Mon intimité avec Dieu a décuplé. Je trouve un meilleur équilibre entre ma responsabilité de parent et la souveraineté de Dieu ».
Audrey : « Récemment, j’ai pu dire au directeur que nous prions pour lui et les professeurs. Il a été touché et m’a remerciée ».
Nanoune : « Ma relation avec mes enfants a changé et je vois l’œuvre de Dieu dans leur vie ».
Annie : « Imaginez la joie d’une mamie face à son petit-fils qui la regarde enfin dans les yeux, lui qui était né avec une pathologie très lourde à la naissance et qui était mal voyant. Ça n’a pas de prix ! »
Christiane : « Avec Mères en prière, Dieu nous libère de l’incrédulité, la crainte, la résignation, la frustration, l’isolement ».