Éduquer mon enfant aujourd’hui et lui transmettre mes croyances, mes valeurs, ma foi… Est-ce encore possible en France ?
Depuis la déclaration du précédent ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon, sur la nécessité « d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel », je m’interroge…
Jusqu’à présent, il était clair à mes yeux qu’il revenait aux parents d’éduquer et aux enseignants d’enseigner. Aujourd’hui, cette limite semble avoir sauté. Peut-être devant la démission de certains parents, dépassés par une société qui n’a plus de valeurs. Pour autant, est-ce à l’école de se substituer à des parents déboussolés ?
Pour moi, la limite a été dépassée quand mon fils est revenu du collège, en me disant qu’il s’était rendu avec sa classe au planning familial. Aucune information n’avait filtré de l’établissement scolaire… J’ai trouvé cette absence de communication plutôt étrange alors que pour toute autre sortie, j’étais tenue, en tant que parent, de signer une autorisation.
Comment puis-je avoir confiance dans l’école de la République si certaines choses me sont cachées ? Comment ne pas craindre pour mon enfant si je ne dois pas savoir ce qu’il y fait, avec qui et où il se rend ?
De plus en plus, l’école semble agir sans consulter les parents et parfois même à leur insu. Alors que de nouvelles idéologies viennent bouleverser ses manières de faire en particulier au nom de l’égalité entre les sexes, je m’interroge là aussi sur ma liberté de parent. S’agirait-il pour l’école d’utiliser mes enfants pour promouvoir un nouvel ordre social et moral ? Ou puis-je encore espérer que l’école leur donne les moyens de penser par eux-mêmes en préservant leur libre arbitre ?
Comme beaucoup de parents, je suis inquiète.