« La bénédiction » est une catégorie biblique fondamentale ! L’alliance avec Abraham (Gn 22.17-18) vise que toute la terre soit bénie ! Jésus accomplit cette promesse. La prière juive bénit (loue) Dieu (Ps 41.14 ; Lc 1.68) à la troisième personne ! Et le judaïsme connaît le Shemôneh Esrêh, les Dix-huit Bénédictions. La piété juive de l’Ancien Testament transmet des prières de bénédiction(1) ! L’hymne d’Éphésiens 1.3 retient la formule liturgique juive en l’ajustant :
« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes, dans le Christ » (NBS).
Notons : la bénédiction vient des lieux célestes. Elle est d’ordre spirituel. Elle vient du Père par Jésus son Fils !
« Bénir » c’est dire du bien à quelqu’un. Nous plaidons qu’une parole de « bénédiction finale » (avec gestuelle) prononce la faveur divine sur une assemblée(2). Elle récapitule et ritualise la bénédiction en Christ que l’Esprit communique. Elle focalise l’attention sur la grâce de Dieu – ce que le Seigneur fait pour l’Église et les familles en Christ. Cette parole du pasteur doit prodiguer un soin pastoral. Elle peut récapituler le thème principal du culte et devrait être en lien avec les situations de vie, notamment lors des actes pastoraux. Elle sera connectée à nos émotions, entre autres celle de la peur du lendemain, et elle redira la providence de Dieu le Père pour ce monde et la tendresse du Christ envers son Église.
Sources bibliques
Les Écritures renferment plusieurs formules de bénédiction : Dieu bénit les bêtes ainsi qu’Adam en Gn 1.22 et 28. Abraham – en tant que père – bénit son fils. Jacob fera pareil en Gn 49-50 ! Les formules d’alliance comportent des bénédictions et des malédictions pour la fécondité, la prospérité et le bien-être (cf. Dt 27-28) ! Cependant, la bénédiction d’Aaron en Nb 6.24-26 est la formule que les Lévites devaient employer pour bénir Israël (cf. Dt 28.6 et Ps 121.8) !
Le Nouveau Testament est moins ...