Un sage de l’antiquité, l’Ecclésiaste, avait décidé de trouver le bonheur : «
Je me suis dit : Viens, goûte aux plaisirs de la vie, découvre le bonheur ! Et voilà, cela non plus n’a pas de sens. La gaieté est une chose stupide, et la joie n’apporte rien (1). » Derrière le pessimisme apparent de ces paroles, il y a une recherche profonde du sens de la vie et de la satisfaction qu’elle peut donner. Nous en retiendrons trois : le plaisir, la joie, le bonheur.
LE PLAISIR
C’est du domaine de la sensation. C’est l’ensemble des sensations agréables liées à la satisfaction de nos besoins fondamentaux : nourriture, sexualité, confort, activité physique. Dans sa réflexion, l’Ecclésiaste nous dit qu’il s’est tourné vers la boisson, l’art (des chanteurs et des chanteuses) et la sexualité sans amour (son harem). Les paradis artificiels, que ce soit l’alcool ou la drogue, peuvent procurer du plaisir. Mais gare à la gueule de bois ! L’art, par contre, est un plaisir à consommer sans modération.
La multiplication de partenaires peut apporter du plaisir, mais est-ce du bonheur ? Si le plaisir est du domaine...
Informations complémentaires
*citation de Voltaire
Pour aller plus loin
1. Ecclésiaste 2.1-2
2. Ecclésiaste 9.8-9
3. Christophe André, Vivre heureux, Psychologie du bonheur, Odile Jacob, 2004.