Jésus a choisi des hommes très différents. À l’origine, ces douze galiléens formaient un groupe bizarre, hétéroclite. Pas une équipe gagnante ! Rien ne les qualifiait, d’un point de vue intellectuel ou religieux. Avec leurs défauts, leurs faiblesses, Jésus va les former, les entraîner, selon un mode qui n’était pas inhabituel à l’époque : ils ont marché à ses côtés, l’ont écouté, l’ont observé ; ils ont mémorisé et intégré ses paroles et ses actes.
Des débuts difficiles
Ils n’ont pas eu la tâche facile et ils ont appris les premiers rudiments d’un jeu d’équipe. Mais Jésus avait placé la barre très haut. Il leur rappelait souvent qu’ils ne pourraient pas s’en sortir à moins d’être « serviteurs les uns des autres » (Matthieu 20.25-28).
Ils avaient cependant bien des limites, ils étaient ambitieux. Il leur arrivait souvent de se disputer pour savoir qui serait le plus grand. Ce n’était pas très constructif pour former une équipe unie. Résultat : Jésus a été bien seul pour affronter le match final : la terrible épreuve de sa mort. Personne sur le terrain, personne sur le banc de touche, et même personne dans les vestiaires.
Un changement radical
Avec la mort, la résurrection du Christ et la venue du Saint-Esprit à la Pentecôte, une véritable révolution se passe. Elle a pour conséquence...