Les évangiles nous font réaliser qu’il ne se séparait de ses douze disciples que lorsqu’il les a envoyés en mission ou quand il voulait se mettre à l’écart pour prier. On comprend bien pourquoi il les a appelés ses amis.
Un cœur largement ouvert
Jésus ouvrait en réalité son amitié à quiconque suivait son enseignement. Pour lui, ce lien était même plus important que les liens familiaux. En effet, lorsqu’un homme lui rappelle que sa famille l’attend, il lui répond en montrant ses disciples : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. »
Jésus comptait ainsi de nombreux amis parmi ceux qui le suivaient et l’accueillaient. Il y avait certes les douze disciples, mais aussi les femmes disciples comme Marie de Magdala, Suzanne, Marie, Salomé…
Des amis très chers
Jésus aimait particulièrement se rendre à Béthanie, à l’est de Jérusalem, où vivaient deux sœurs avec leur frère : Marthe, Marie et Lazare. Jésus se rendait souvent chez eux car il aimait y prendre ses repas et s’y reposer. Leur affection était réciproque. On se souvient qu’il a interpellé affectueusement Marthe lors d’un de ces repas : « Marthe, Marthe, tu t’agites pour peu de choses… » Marie n’avait-elle pas fait le meilleur choix en préférant, elle, se mettre aux pieds de Jésus pour l’écouter plutôt que de s’occuper du ménage ? En effet, pour Jésus, la relation est plus importante que le service.
Un jour, Jésus est arrivé à la maison quelques jours après le décès de Lazare. Bouleversé par la mort de son ami, touché aussi par les pleurs de Marie et la peine de Marthe, il a lui-même pleuré de chaudes larmes pour ramener ensuite son ami à la vie. Ce signe annonçait une réalité pour toute la famille humaine : Jésus est ami des hommes et la résurrection est promise à tous.
Une amitié pour nous aujourd’hui
Jésus a montré beaucoup de patience et de douceur envers ses disciples. Il est allé jusqu’à leur laver les pieds quelques heures avant son supplice. C’est dans ce contexte qu’il a précisé : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » Jésus a toujours voulu que chacun soit libre de lui obéir ou pas.
Cinquante jours après Pâques, le jour de sa résurrection, vient celui de la Pentecôte. Ce jour-là, ils sont 120 disciples, hommes et femmes, venus librement en amis…
Et toi, veux-tu être l’ami de Jésus ?