« À partir du 31 mars 2013, les frais de soins, de surveillance et d’hospitalisation liés à une interruption volontaire de grossesse (IVG) par voie instrumentale ou médicamenteuse sont intégralement pris en charge par l’assurance maladie.(1) » Jusqu’alors, 20% des dépenses restaient à la charge des femmes candidates à l’IVG. On peut considérer que c’était une manière de ne pas banaliser cet acte (qui ne résulte souvent pas d’une maladie), conformément à l’intention initiale de la loi Veil. Intention qui ne plaît pas à la porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem, laquelle cherche à censurer les sites qui visent à dissuader (sans contrainte) les femmes qui pensent à l’avortement. Or, un entretien visant à faire réfléchir la parturiente avant de passer à l’acte était prévu dans la loi initiale !
Comment ne pas s’étonner d’une telle mesure de gratuité en période de déficit, alors que les remboursements pour des soins absolument nécessaires, tels que les soins dentaires ou les lunettes, sont extrêmement déficients ? La Cour des Comptes, constatant que l’optique n’est couverte par la Sécu qu’à hauteur de 4% en moyenne, ne trouve rien de mieux à préconiser que de tout mettre sur le dos des mutuelles, c’est-à-dire de faire passer ce remboursement à 0% !
...