On dit souvent que les trains qui arrivent à l'heure n'intéressent personne.
C'est sans doute pour cela que nos médias nous abreuvent, la plupart du temps, de mauvaises nouvelles, de malheurs et de catastrophes.
Est-ce pour cette même raison que nous préférons voir le mal et tout ce qui va de travers autour de nous, plutôt que les bonnes et belles choses ? À croire que nous ne les voyons même plus.
Je sais que le sujet n'est pas vendeur car on préfère généralement râler.
Mais dans ce cas, soyons logiques : ne nous plaignons pas d'être de grands consommateurs de médicaments et de calmants de toutes sortes. Comprenons aussi que cette attitude n'est pas sans lien avec les dépressions et les suicides. Savez-vous que ces derniers font bien plus de morts dans nos pays que les accidents de la route ?
Oui, nous rencontrons souvent le mal, la maladie, la souffrance, la violence. Mais pourquoi ne verrions-nous pas aussi toutes les beautés et les merveilles autour de nous ?
Arrêtons-nous donc un peu et prenons le temps de contempler la majesté et la beauté du ciel.
Retournons-nous ensuite et regardons de près les yeux, la bouche, les doigts, de ce bébé qui vient de naître. Quelle beauté ! Quelles perfections !
Notre corps aussi, quel que soit notre âge, est une merveille de science et d'art qui ne doit rien au hasard.
Et si, au lieu de râler parce qu'il fait froid, qu'il pleut trop ou pas assez, vous vouliez vous émerveiller de ces cycles de la nature qui nous permettent de recevoir le moment venu les fleurs, les fruits, les céréales... Heureux celui qui apprécie toutes ces choses comme des cadeaux.
Plus heureux encore celui qui connaît le donateur et sait lui dire merci !
Georges Mary