Je parle de vrais amis.
Non pas le genre «Ça va? Ça va. Et les enfants?» Mais de ceux qui, lorsqu’ils posent la question, veulent vraiment savoir.
De ceux qui connaissent vos faiblesses et vous acceptent tel que. Le tout. Parce que vos faiblesses font aussi partie de qui vous êtes.
De ceux qui savent écouter. Vraiment écouter, sans que leur esprit soit automatiquement encombré d’une phrase qui commence par «C’est comme moi, quand j’étais…».
De ceux qui n’ont pas un code moral à la place du cœur, qui ne jugent pas. Qui n’ont pas besoin de comprendre pour aimer. Qui aiment, même quand on n’est pas aimable.
De ceux qui aident à voir clair dans une situation compliquée sans préfacer leur conseil d’un «Il faudrait que…» ou «Tu devrais…»
De ceux qui se fichent complètement du politiquement correct et qui laissent à d’autres la diplomatie lorsque la maison brûle. Qui ne craignent pas de perdre l’amitié parce qu’ils doivent infliger une blessure, temporaire et nécessaire, qui permet de guérir.
De ceux qui disent «Si jamais tu as besoin de moi» et qui laissent tout tomber le jour où l’on fait appel à eux.
De ceux qui ont l’humilité d’avouer qu’ils n’ont pas la réponse à toutes nos interrogations et la sagesse de se taire quand c’est le cas.
Sans de tels amis, mes amis, le monde serait comme une chips sans sel.
Insipide.