Qui n’a jamais dit : « Je n’ai pas le temps » ? Toujours affairés, courant constamment, certains brûlent leur présent en se projetant sur l’avenir. Vite, vite, finir ceci pour aller faire cela. Et puis ensuite, cette autre chose, etc. « Oh non, le téléphone sonne et je suis en voiture. Tant pis, je décroche car c’est certainement crucial et comme je n’ai pas le temps de m’arrêter, advienne que pourra ! » À vouloir systématiquement aller plus vite que les autres, on finit souvent par mourir un peu avant eux.
Je ne jette la pierre à personne car j’ai été ainsi. Plus maintenant. Hormis quelques rares cas où la situation l’exige, je ne cours plus. Je prends le temps. Je respire, je discute, je contemple, je vis. Il est vrai qu’il a fallu élaguer beaucoup de branches inutiles. Accepter d’éradiquer les faux bonheurs et les camouflets brillants. Faire moins de choses, mais les faire mieux. Revenir à l’essentiel. Aspirer davantage à ces petits riens de tous les jours qui changent tout. Consacrer plus de temps aux personnes et aux activités essentielles.
Arrêtons de seulement exister et vivons ! Posément, calmement et véritablement.