Sans être nostalgique d’une époque lointaine, on peut quand même se demander si on n’a pas poussé le bouchon un peu trop loin.
Le cadeau qui était censé dire : « Tu as de l’importance pour moi » est devenu une surenchère frénétique qui parle plus de celui qui donne que de celui qui reçoit.
Une fois de plus, on est tombé dans l’un des travers que l’homme gère le plus mal : le manque d’équilibre. C’est festin, ou c’est famine. Entre les deux, connais pas trop…
Il n’est pas question de prôner l’austérité, sauf si on y est contraint, mais un certain retour vers la simplicité ne serait pas de refus. Cela exige de sortir les boules Quiès et les œillères si on veut préserver sa santé mentale face aux sirènes omniprésentes de la publicité.
Rien n’empêche de tout mettre à plat et de faire preuve de créativité pour bâtir un projet de Noël unique à votre famille. Il faudra sans doute l’accompagner de quelques explications aux enfants et aux autres pour accepter un tel changement qui va à l’encontre de ce qui se passe autour d’eux. Et pourtant, ce Noël-là peut tout à fait avoir son charme.
Pas d’idées ? Je vous en donne une : décidez de consacrer la même somme que votre budget de Noël à quelqu’un (ou quelques-uns, ou une œuvre) en dehors de votre famille. Celle-là ne vous plaît pas ? Cherchez, vous trouverez.
Bon Noël !