Le pardon, un cadeau à offrir et à recevoir

À la fin de ce mois, un peu partout dans le monde, les chrétiens s’apprêteront à fêter Pâques. Pâques est pour moi la plus belle fête. À condition, bien sûr, que l’événement qu’elle célèbre se soit vraiment déroulé. En effet, si Jésus n’était pas sorti vivant de son tombeau, cette fête serait une supercherie. Heureusement, la foi des chrétiens est basée sur des faits.*

Ce qui est magnifique, c’est que l’Évangile rapporte que c’est pour nos péchés que Jésus est mort et que c’est pour nous offrir le pardon de Dieu qu’il est ressuscité.

La mort et la résurrection de Christ constituent la solution aux deux problèmes fondamentaux de l’humanité :

Le mal qui la gangrène, rendant les hommes incapables d’y échapper et de faire tout le bien qu’ils voudraient.

La mort qui les empêche de donner à leur vie un sens digne, à la hauteur de ce qu’ils sont. Que valent en effet nos quelques dizaines d’années sur terre quand nous savons que l’humanité elle-même est condamnée à disparaître ?

Un jour, on a reproché à Jésus d’avoir dit à un homme paralysé : « Tes péchés sont pardonnés. »

Qu’a-t-il répondu ? « Pourquoi avez-vous ces pensées-là ? Qu’est-ce qui est plus facile ? Dire au paralysé : “Tes péchés sont pardonnés,” ou lui dire : “Lève-toi, prends ta natte et marche” ? Eh bien, vous devez le savoir : j’ai le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre. » Alors Jésus a dit au paralysé : « Je te le demande, lève-toi, prends ta natte et rentre chez toi ! »

Voilà qui fut fait à l’instant même.

Voilà ce que Jésus, le Christ mort et ressuscité, fait encore aujourd’hui.

Mettez-le à l’épreuve si vous en doutez.