Qui doit changer ?
Un homme du bassin minier du Nord avait entendu que Dieu peut tout. Il était venu trouver un pasteur.
– Pasteur, faut prier pour ma femme. Elle a mauvais caractère. Elle ne peut plus m’sentir, ça peut plus durer. Faut que vous priiez : ou qu’elle change ou qu’elle crève…
En fait, la femme en question avait bien des raisons de ne plus pouvoir supporter son mari : il buvait et rentrait souvent à la maison en titubant et en proférant des menaces. Il menait une vie impossible à sa famille.
Le pasteur dut lui expliquer :
– Je ne peux pas demander à Dieu ce que vous désirez ; ce serait contraire à l’Évangile. Mais c’est vous qui devez changer, d’abord. Ne vous êtes-vous pas aperçu que vous rendez malheureuse toute votre famille ? Je vais d’abord prier pour que vous changiez. Quand vous serez devenu un homme nouveau, quand vous ne vous enivrerez plus, votre femme pourra vous supporter et votre foyer sera transformé.
Votre vie est-elle comme un pot cassé ?
Un réparateur de faïence et de porcelaine avait placé dans son échoppe une pancarte avec ces mots : « Aucune porcelaine n’est trop brisée pour être réparée. » De nombreux clients venaient lui apporter les pièces de vaisselle et les objets d’art qui avaient été victimes d’un geste maladroit. Quand ils revenaient les chercher, il leur fallait être de fins observateurs pour remarquer les traces de la réparation.
L’Évangile affirme qu’aucun homme, aucune femme, aucun jeune, aucun vieillard n’a eu sa vie trop brisée pour ne pas pouvoir être restaurée. Personne n’est tombé si bas qu’il ne puisse être relevé. Aucune passion n’est si forte que Dieu ne puisse pas en libérer sa victime, qu’il s’agisse de drogue, d’alcool, de liaison coupable, de déviation sexuelle ou de toute autre chaîne. Aucune maladie n’est si grave que Jésus-Christ ne puisse la guérir. Aucun deuil n’est si profond qu’il ne puisse consoler l’affligé ou redonner du courage au désespéré.
Comment changer ? À quelle condition ?
Imaginez maintenant qu’un client entre dans l’échoppe avec son vase de porcelaine à réparer mais qu’il a négligé d’apporter un des morceaux brisés. C’est évident : le réparateur, si doué soit-il, ne pourra rien faire de bien tant que le client ne lui aura pas donné la partie manquante.
De même, il vous faut apportertoute votre vie à Jésus-Christ pour qu’il puisse tout remettre à neuf.
Il suffit d’une faute inavouée, d’un péché conscient non reconnu devant Dieu et non abandonné pour que votre vie ne puisse pas être pleinement restaurée. Jésus-Christ peut remédier à tout ce qui ne va pas dans votre vie. Encore faut-il tout lui apporter !
Et ce qu’il faut que vous lui apportiez en premier lieu, c’est votre cœur, la partie la plus profonde de vous-même. C’est là, en effet, que se trouve la clé de tous vos problèmes, celle par laquelle, dans la pleine confiance au Christ, votre être entier pourra être restauré.
Aujourd’hui comme hier, Jésus le Christ peut tout restaurer : des vies absolument gâchées, des foyers en ruines, des familles disloquées, des santés compromises, des cœurs déchirés, des consciences bourrelées de remords, des esprits abattus. Les plaies vives, de quelque nature qu’elles soient, peuvent être merveilleusement cicatrisées par le baume de son amour.
Jésus veut vous dire : « Viens à moi, toi qui es accablé par de pesants fardeaux, et qui ploies sous une charge insupportable. Viens à moi avec ton désir d’en être délivré. Je te soulagerai de ton angoisse, de ton mal-être. Je restaurerai toute ta vie. »
Ça veut dire quoi changer ?
Au 19e siècle, un riche Anglais venait de se convertir au Christ. Son cocher, à qui quelqu’un lui disait que son maître « donnait dans la religion » répliqua : « Nous ne sommes pas très au courant de tout cela, nous autres. Mais ce que je peux vous dire en tout cas, c’est que s’il a toujours la même peau, c’est quand même un nouvel homme qu’il y a dedans. »
Cette manière de dire les choses est originale mais elle exprime bien ce qui se passe quand quelqu’un ouvre sa vie au Christ, se repent de ses péchés et se confie pleinement en Jésus, devenu son Sauveur et Seigneur.
Pourquoi pas maintenant ?
À quoi sert-il de continuer à ressasser le refrain tellement rabâché : « Il faut que ça change » si l'on ne confie pas sa vie à Jésus-Christ, celui qui seul peut la métamorphoser ?
Si vous ne l’avez pas encore fait, pourquoi ne le feriez-vous pas maintenant ?
Voici quelques mots que vous pouvez dire à Dieu, tout simplement, là où vous vous trouvez. Si vous arrivez à trouver vos propres mots, c’est encore mieux.
« Ô Dieu !
Je viens à toi avec tous mes fardeaux.
Je te demande de m’en décharger. Délivre-moi s’il te plaît de mes angoisses et de mon mal-être.
J’ai conscience de t’avoir offensé par ma vie vécue sans toi. Je t’en demande pardon.
Je te donne tous les morceaux cassés de ma vie* et je te demande de faire de moi quelqu’un de nouveau.
Jésus-Christ, toi qui es mort pour moi, je t’invite à diriger désormais ma vie et à en réparer tous les morceaux cassés.
Je compte sur toi au nom de ton amour pour moi.
Amen »
* Prenez le temps de les énumérer un par un pour tous les confier à Dieu