J’avais 17 ans lorsque mes deux sœurs et moi avons démarré un club d’enfants dans notre garage. Nous désirions donner aux enfants de notre quartier l’occasion de savoir qui est Jésus et de mettre leur foi en lui.
J'ai été interpellée de constater à quel point ils voulaient connaître Dieu. Ils étaient très reconnaissants du temps que nous passions avec eux.
Au cours des années, j’ai constaté combien les enfants ont un cœur sensible aux choses spirituelles, bonnes ou mauvaises.
« Maintenant, je comprends »
Lors d’un camp, une petite fille de huit ans voulait absolument me voir avant de se coucher. Elle est venue avec une animatrice frapper à ma porte. En l'ouvrant, je la trouve en pleurs. Au travers de ses larmes, elle me dit d'une voix entrecoupée : « Je veux te remercier d'être venue car si tu n'étais pas venue, je ne connaîtrais pas Jésus. »
Un jour, je me promenais avec un garçon de dix ans lorsqu’il m’a fait cette confidence : « Avant de connaître Jésus, je ne comprenais rien à ce que tu disais, maintenant, je comprends tout ! »
« Je suis forte »
J'aime aussi beaucoup le témoignage de cette fillette de neuf ans qui venait de perdre sa maman.
Alors qu’elle était particulièrement triste en voyant les photos de sa maman chez sa grand-mère maternelle, elle a demandé à son père de lui mettre un CD de chants chrétiens. Après quelque temps, sa joie était tellement grande que lorsque son père est venu la voir, elle lui a dit : « Je suis forte papa. Je peux même te porter. »
« Donne-moi une Bible s’il te plaît »
Deux enfants avaient fait un séjour dans un camp. L'animateur avait insisté sur l'importance de bien choisir ses jeux, ses lectures, ses vidéos… En rentrant à la maison, ils ont demandé à Dieu de leur montrer s'il y avait des choses qui ne lui plaisaient pas dans leur chambre. Les parents ont été étonnés de voir les choses dont ils voulaient se débarrasser.
Quelle surprise aussi pour la maman lorsque son garçon lui a dit qu'il voulait lire la Bible tous les jours. Aujourd’hui, ce garçon devenu grand, est pasteur.
N’est ce pas un privilège, quand on est soi-même croyant, de pouvoir présenter Jésus aux enfants, celui qui peut les diriger dans le droit chemin ?