Si Georges Brassens était heureux auprès de son arbre, je le suis tout autant auprès de ma rivière.
Quel plaisir d’habiter à la campagne. Pour moi, tout est vie, calme et sérénité. J’aime passer du temps à m’asseoir près de l’eau et donner quelques vieux bouts de pain aux oiseaux. Et il y en a de toutes les espèces : canards, moineaux, hirondelles, grues, cygnes, merles, mouettes et autres pies…
Mis à part quelques heurts sans gravité pour un morceau de victuaille, tous cohabitent en paix. Rien ne semble troubler leur entente cordiale. Chacun respecte l’espace et le mode de vie de l’autre. Je ne vois aucune fourberie ni malignité dans leur façon de faire ou d’être.
Et que dire de leurs plumages chatoyants, de teintes vives ou camouflées. Lorsqu’ils s’envolent, ils forment alors un arc-en-ciel vivant et tourbillonnant. Cette diversité magnifique serait-elle seulement le fruit du hasard ?
Différents mais solidaires, car le premier oiseau qui perçoit un danger potentiel, avertit tous les autres à la volée, sans privilégier « son » espèce.
Si parfois, l’homme se croit supérieur aux animaux, il fera toujours bien d’observer la nature et d’en tirer des leçons utiles pour son comportement.