Savez-vous que le mot « évangile » est la transcription d’un mot grec qui signifie « bonne nouvelle » ?
Dans l’antiquité, c’est ce mot que les Grecs pouvaient par exemple utiliser pour annoncer une victoire militaire. À l’heure où il n’y avait ni téléphone ni Internet, le porteur de cette bonne nouvelle devait courir le plus vite possible pour annoncer l’heureuse issue du combat à ceux qui attendaient impatiemment. C’est ainsi qu’en 490 avant Jésus-Christ, un messager a couru les quelques 40 km qui séparent Marathon d’Athènes pour annoncer « l’évangile » de la victoire contre les Perses. C’est ce parcours couru à toute vitesse qui a donné son nom aux désormais célèbres Marathons qui se courent un peu partout dans le Monde.
Au premier siècle, les chrétiens n’ont donc pas hésité à utiliser ce mot « Évangile - Bonne nouvelle » pour résumer le message qui concerne Jésus-Christ. Pour eux, l’Évangile était un message heureux qu’il fallait partager le plus vite et le plus largement possible.
Hélas, il n’est pas certain que nos contemporains, y compris les chrétiens d’ailleurs, aient bien conscience du sens originel du mot Évangile. Quel dommage !
C’est parce que nous croyons que l’Évangile est et restera toujours une « Bonne nouvelle » que nous avons demandé à une dizaine d’auteurs et à quelques témoins de l’exprimer avec leurs propres mots.
L’Évangile aurait-il changé après vingt siècles ? Sûrement pas ! Cependant, chaque génération a besoin de l’entendre dans son propre contexte.
Rappelons-nous du reste que s’il y a bien un seul Évangile, la Bible contient quatre livres qui portent chacun ce nom. Matthieu, Marc, Luc et Jean nous présentent en effet le même Jésus-Christ, chacun sous un angle particulier, en fonction de la situation de ses destinataires et de son époque.
C’est ce défi que nous avons demandé de relever à une dizaine d’auteurs : exprimer en se limitant à 1.000 mots cette Bonne nouvelle à partager dans leur propre contexte.
Nous étions conscients que nous courrions un double risque : soit toutes les contributions allaient se ressembler, soit elles seraient très différentes entre elles.
Avons-nous réussi à garder cette unité indispensable en même temps que cette diversité ?
C’est maintenant à vous de nous le dire.
Nous avons du reste enrichi ces dix messages par cinq témoignages qui illustrent et appliquent dans la vie de personnes différentes ce que le Jésus-Christ a fait pour chacune. Nous aurions pu les multiplier. N’hésitez pas à nous demander en fin d’ouvrage un exemplaire gratuit du magazine Croire et Vivre car il en contient à chaque parution.
Enfin, vous trouverez à la fin du livre quelques déclarations et promesses de Jésus-Christ.
En réalité, c’est bien Jésus-Christ lui-même qui est la Bonne nouvelle.
Notre espoir et notre prière, c’est que les pages qui suivent vous aident à découvrir et à apprécier cette bonne nouvelle que Jésus-Christ est lui-même. Il l’est pour le monde entier ; il souhaite l’être pour vous personnellement.
Georges Mary