Ce n'est pas facile de vivre dans une société où l'argent tient une place aussi importante, surtout quand vous êtes au RSA. Malgré les aides, les fins de mois relèvent plus de l'exploit, ou du miracle, que de la simple bonne gestion du « patrimoine » qui vous est accordé. Des personnes beaucoup plus « nanties » que vous sont capables de se plaindre de leur situation financière, alors, imaginez ce qu'elles feraient avec une si maigre allocation.
C'est pourtant ce que je fais tous les mois depuis longtemps : calculer, payer et avoir encore assez pour m'offrir des « menus plaisirs ». C'est une gymnastique cérébrale et algébrique digne des sports extrêmes. Pourtant, avec la grâce de Dieu, j'y arrive. Je calcule avec son aide ; je paie mes factures avec sa grâce et je m'offre ces « menus plaisirs » avec son amour envers moi qui me permet, au sein même des difficultés, de voir sa main bienveillante pourvoir à mes besoins.
J'ai toujours ce qu'il me faut pour manger et pour me vêtir. Il y a des grâces particulières qui arrivent quand on ne s'y attend pas : une facture moins lourde que prévu, un don (financier ou matériel), des vêtements de marque en très bon état que vous découvrez dans un vide-grenier, des amies) qui « cherchent quelqu'un à qui donner » telle ou telle chose, même des voyages offerts par des proches que vous avez aidés ou simplement qui vous aiment, etc. Tous ces petits et ces grands bonheurs qui font que, quoi qu'il arrive, le Seigneur veille sur moi et sur nous tous qui croyons en lui.
Bonne journée, avec ou sans argent.