Combien de fois ai-je souhaité une bonne année ces dernières semaines ? Je ne les ai pas comptées mais cela doit en faire beaucoup !
Je me demande toutefois : qu'est-ce que cela a changé de concret pour ceux qui ont reçu mes voeux ?
Bien sûr, une marque bienveillante d'attention fait toujours plaisir à celui ou celle qui la reçoit. En tout cas quand on sent que c'est sincère. Nos voeux peuvent donc être quelque chose qui a sa valeur pour celui qui se sent seul ou découragé. À condition que nous ne l'oubliions pas aussitôt !
Reconnaissons toutefois que nos voeux n'empêcheront jamais personne de tomber malade ni de subir les aléas parfois terribles de la vie. Des gens vont se retrouver au chômage ou vivre un deuil en 2014. Nos bons voeux n'y auront rien changé.
Alors, plus que d'adresser des « voeux pieux » à ceux qui rencontrent des difficultés d'argent, nous avons préféré dans ce numéro les aider à y faire face. Même si c'est très modestement.
« Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson » dit le proverbe. C'est un peu la démarche que nous avons voulu entreprendre.
Ceci ne doit certainement pas empêcher la générosité de ceux qui ont plus que les autres. La solidarité est au coeur du message chrétien.
Rappelons-nous toutefois que nous avons tous quelque chose à donner. Celui qui offre un sourire, une attention ou une parole d'encouragement donne parfois beaucoup plus que celui qui donne de l'argent.
Ouvrons donc les yeux et notre coeur en cette année 2014. Ainsi, nous verrons que Dieu est toujours présent avec nous, encore plus quand nous passons par des moments difficiles.
Georges Mary