Depuis plusieurs années, ma quête d’amour et de paix passait par des lectures relatives à la spiritualité ainsi qu’à la pensée positive. Tout cela ne parvenait pas à répondre à mon aspiration intérieure.
Parallèlement, l’Évangile parlait à mon cœur, par la vérité et l’amour qui émanaient de ses paroles de vie. C’était quelque chose de profondément lumineux et apaisant. Des chrétiens m’ont témoigné aussi de leur foi lors de rencontres inopinées.
Un soir de juillet
Alors que je me trouve seul, je ne parviens pas à trouver le sommeil, assailli de fortes douleurs dorsales, doublées de pensées négatives autour du cancer. Allongé sur un matelas posé à même le sol pour mieux étendre mon dos, je me tortille dans tous les sens, si bien que le matelas finit par être imbibé de sueur. Une lutte intérieure m’accable et m’essouffle. Au seuil de la nuit orageuse, soudain, j’adresse ce cri de désespoir à Dieu : « Si tu existes vraiment, révèle-toi à moi ! » C’est un véritable appel au secours, le cri d’un malheureux prêt à en finir.
Une présence extraordinaire
Et là, dans ce lieu éloigné de tout, une présence se fait connaître. Debout à mes pieds, les bras ouverts et tendus, un être vêtu tout de blanc, m’apparaît. Cette présence majestueusement sereine, dont je ne peux voir le visage, me dit : « Je suis là, pour toi, je t’attends depuis si longtemps ! » La voix est d’une rassurante douceur.
En quelques secondes, je réalise qu’il est en train de se passer quelque chose de surnaturel, de miraculeux. Une force libératrice, au parfum exquis, s’offre à moi. La mort de Christ à la croix à ma place vient illuminer mon cœur endurci et souffrant. Ma respiration se fait lente, je suis subjugué.
Un flot d’amour
Je vois défiler alors le film de ma vie éloignée de Dieu, pleine de vanité, d’orgueil et de révolte. Je réalise combien la prétention de vouloir m’extirper de mon état par mes propres moyens n’est que vanité.
J’accepte alors l’offre d’amour...