Ruth Sophiana, 25 ans, est étudiante. Pour rien au monde, elle ne manquerait la « Marche pour Jésus ». Depuis quatre ans, elle en est d’ailleurs devenue une cheville ouvrière.
Des souvenirs de votre première marche ?
La joie, les cris, les danses, les personnes qui distribuent des tracts… J’avais peut-être 10 ans. J’étais avec ma famille et l’Église. J’étais impressionnée de voir autant de chrétiens dans la rue.
Pour quelles raisons marchez-vous ?
C’est un privilège de marcher pour Jésus ! C’est bien d’en profiter quand on a le droit de le faire !
J’aime voir les gens heureux, marcher au nom de Jésus sans honte, avec le sourire.
C’est aussi une marche intergénérationnelle avec des enfants mais aussi des personnes âgées et de plus en plus de jeunes.
C’est une manifestation joyeuse où on ne réclame rien. On loue, on chante, on sort de l’église pour témoigner de Jésus. Aucune revendication.
Votre rôle ?
Je me suis retrouvée secrétaire de l’association au moment de la reprise de la Marche à Paris. Je me sentais un peu jeune mais l’ancienne présidente de la Marche Paris-Île de France m’a encouragée et je ne le regrette pas !
Au début, je participais peu. Puis, j’ai commencé à faire des comptes rendus, envoyer des mails, contacter des partenaires… Cela a évolué au fil des ans avec la communication sur les réseaux sociaux, la vente de T-shirts…
En octobre, je suis devenue secrétaire de la Fédération nationale de la Marche qui réunit les représentants des villes participantes en France.
Votre meilleur souvenir ?
C’était il y a deux ans, place de la Bastille à Paris, dans ce lieu chargé d’histoire avec la Révolution française. À l’issue du parcours, tout le monde s’est mis à genoux pour prier pour notre nation.
Des échanges avec le public ?
Super ! Pendant la Marche, je suis sur mon triporteur à vendre des T-shirts. Ça facilite le contact. Les gens me demandent ce qui se passe. Ils sont surpris de ne pas être au courant. Il faut dire que les grands médias ne s’intéressent pas à nous.
Quels conseils avant la Marche ?
Prier. Marcher est à la portée de tous mais c’est important de se préparer dans la prière quand on veut marcher et louer Dieu dans les rues. Dieu dispose ainsi les cœurs à accueillir l’autre et à exercer la bienveillance.
Votre souhait pour les futures Marches ?
Qu’elles rassemblent dans l’unité tous les chrétiens sans exclusion, à l’image de Jésus qui nous unit au-delà de nos différences.
Je souhaite aussi que plus de personnes rejoignent l’organisation avec leurs idées, leurs talents, notamment pour la communication.