J’aime quand les gens n’ont pas peur de parler de Dieu, mais j’avoue que je suis parfois perplexe quand on parle de lui comme si on voulait en faire la promotion.
Autrefois, on a utilisé le nom de Dieu pour appeler aux croisades. Plus tard, on s’est servi de textes de la Bible pour justifier le racisme et bien d’autres choses inavouables.
Aujourd’hui, certains discours font de Dieu un moyen de s’enrichir. Plus subtilement, l’Évangile est parfois annoncé comme une possibilité de s’épanouir ou de se dépasser. Dieu devient alors une espèce de « faire-valoir », comme s’il était un coach à notre service. On ne sert plus Dieu, on s’en sert.
Oui, je suis très mal à l’aise lorsque j’entends des discours qui ne citent que les promesses de la Bible en « oubliant » régulièrement ses commandements, ses instructions, ses conditions…
Cela me fait mal quand des textes bibliques sont utilisés pour flatter notre ego ou parce qu’ils sont agréables à entendre, alors que l’on ignore le sens qu'ils ont dans leur contexte.
Bien entendu, je crois en un Dieu qui veut notre bien. Il l’a prouvé une fois pour toutes par Jésus-Christ et j’en fais moi-même l’expérience chaque jour. Je le sais : personne au monde ne nous aime autant que lui.
Justement, c’est en regardant Jésus-Christ dans les évangiles que je découvre le vrai visage de Dieu. Par amour pour les hommes, il a offert sa vie jusqu’à aller mourir sur une croix.
Le Christ ressuscité est celui qui a donné sa vie pour nous. Il nous invite, vous et moi, à suivre le même chemin que lui.
Georges Mary