The first slam dunk

Ryota Miyagi est le meneur de jeu de l’équipe de basket-ball du lycée Shonoku. Il a suivi les traces de son frère aîné, joueur local célèbre dès le plus jeune âge, mais soudainement disparu. Avec son équipe, ils se sont hissés en finale du championnat et doivent affronter les tenants du titre, la redoutable équipe du lycée Sannoh Kogyo.

Adaptation, par son auteur, d’une série de mangas phénomènes au Japon (Slam Dunk), le film a pour fil rouge la finale du championnat inter-lycées. Mis à part un prologue et un épilogue très courts, c’est le match lui-même qui couvre toute la durée du film. Le récit y insère plusieurs flashbacks qui évoquent le parcours des personnages, en particulier le héros, et leur donnent de la profondeur. Ce procédé permet d’avoir des temps plus calmes et nostalgiques, des moments d’émotions, même s’il faut quand même quelques minutes pour bien comprendre les enjeux et identifier les différents personnages, du moins si on ne connaît pas le manga.

Mais une fois qu’on est dedans, il faut reconnaître que le film arrive à maintenir toute la tension de la finale, grâce à une qualité d’animation impressionnante, très immersive et spectaculaire, avec un vrai souci de réalisme dans la reconstitution du match. On se laisse griser par le jeu, on est porté par le rythme, la tension, et on retient son souffle au moment du dénouement de la partie. Car on se doute bien que le match va se jouer à la dernière seconde… mais pas question que je vous dise quelle équipe gagne à la fin !

Dans un sport d’équipe comme le basket-ball – comme dans la vie – on ne peut pas y arriver seul. On a besoin de ses coéquipiers, de faire preuve de solidarité et de cohésion. C’est l’équipe qui gagne, pas les individus : les défis personnels se relèvent avec toute l’équipe. Il s’agit bien de jouer collectif !