Roger avait une santé de fer. Quasiment jamais malade, les médicaments lui étaient presque inconnus. Sa bonne constitution naturelle lui permettait de vivre sans se priver de bien manger, sans avoir besoin également de trop faire attention à quoi que ce soit. Jusqu’au jour où, sans signe annonciateur, Roger a fait un infarctus.
Soigné à temps par des personnels médicaux à la fois compétents et altruistes, il a pu être sauvé.
Grâce au zèle de ces personnes, il peut maintenant profiter d’une nouvelle vie. Dans ce nouveau départ, il a décidé de faire table rase de tout ce qu’il y avait d’inutile ou de superflu dans sa vie d’autrefois. Il veut désormais se consacrer à apporter son aide, que ce soit à ses proches ou à d’autres, plus loin. Il a choisi également de s’orienter vers une nouvelle carrière professionnelle qui lui permettra d’apporter soutien et réconfort à ceux qui en ont besoin.
Roger a pris conscience qu’il fait partie de ces privilégiés qui peuvent bénéficier d’un second départ dans la vie. Mais il se demande : pourquoi ai-je dû attendre de frôler la mort pour choisir de (faire) profiter pleinement de ma vie ?