Qui est derrière Reel Art ?
Je m’appelle Timothée, je suis barbu, graphiste indépendant, illustrateur et pasteur. Cela peut paraître ne pas coller ensemble mais j’assume totalement les différentes facettes de ma vie. Elles sont d’ailleurs complémentaires.
Parlez-nous de votre passion
En tant que graphiste-illustrateur, j’aime entrer pour un moment dans un univers qui ne m’appartient pas. Non que je sois curieux. Mais pour retranscrire visuellement ce que veut mon client, j’ai besoin de le rencontrer pour le connaître lui ou l’entreprise, avec ses réussites et ses échecs. La personne fusionne souvent avec le projet alors il est plus aisé, si on la connaît, d’aboutir à une réalisation de qualité qui sera appréciée. Le relationnel est important pour moi.
Comment se traduit votre foi dans votre travail ?
Je prends du temps pour travailler sur mes projets car je souhaite présenter un travail abouti et de qualité. C’est une valeur essentielle pour moi. C’est Dieu qui m’a donné tant de créativité alors je l’honore en travaillant du mieux que je peux. Mes contacts sont très étonnés quand je leur dis que je suis pasteur. Certains osent me poser des questions sur ma foi, d’autres non. Mais avoir une bonne relation avant, ça les décoince !
Qu’aimez-vous le plus ?
Voir les gens heureux suite à ce que j’ai produit. Quelqu’un m’a dit une fois : « j’aime beaucoup ton travail : il est lumineux et il amène la paix. » Cela m’a vraiment encouragé !
Travailler directement avec des personnes apporte de meilleures relations que les gros clients qui ne veulent qu’un produit en échange d’argent. J’ai besoin de relationnel, cela me parait tellement plus important ! J’aime créer avec le cœur quelque chose qui a de l’âme.
Vous avez fait un logo avec votre père ?
Oui, mon père a profondément marqué ma vie. Il a été et restera une de mes références. Il était pasteur lui aussi et il a été mon mentor. Il était drôle et savait être sérieux. C'est comme ça que j'ai grandi entre fous rires et discussions profondes : nous avons toujours su faire les deux!
Un dernier mot à nos lecteurs ?
À l’école, on me punissait car je n’arrêtais pas de faire des dessins partout, même sur les murs ! Le dessin m’aidait à extérioriser les choses. Encouragez ceux qui galèrent comme moi à l’école à poursuivre leur passion. Avec Dieu, on y arrive.