Les deux jeunes gens étudient dans la même classe, mais ils sont plus que camarades, car ils se connaissent depuis leur enfance. Ils aiment se retrouver après les cours. À quinze ans, les deux amis choisissent des professions différentes et se perdent progressivement de vue.
Des retrouvailles inattendues
L'un devient magistrat, l'autre chef d'entreprise. Malheureusement les pertes financières s'accumulent pour lui. Pour tenter d'échapper à la faillite, il recourt à des méthodes illicites. L'inévitable s'ensuit : les fraudes sont découvertes et la justice est saisie !
Arrive le jour du jugement. Assis au banc des accusés, le malheureux attend avec anxiété. Le tribunal sera-t-il sévère ou compréhensif ? Bientôt une porte s'ouvre, l'assistance se lève : le juge entre solennellement. L'accusé le fixe intensément. Stupéfait, pas de doute, ce magistrat n'est autre que son ami d’enfance !
Déception
Revêtu des insignes de sa charge, le juge procède à l'interrogatoire comme s'il avait affaire à un inconnu. Puis il écoute plaignants et témoins. Les charges sont accablantes, la défense ne peut réfuter les preuves. Le juge rend son verdict : le prévenu est coupable et condamné à l'amende maximale prévue par la loi. La séance est levée, Quelle déception pour l'accusé ! Son ami d’autrefois n'a rien fait pour atténuer les rigueurs de la loi. Le voilà ruiné et incapable de payer l'amende !
Retournement de situation
Encore sous le choc de la sentence, il ne remarque pas le retour du juge, maintenant en habits de ville, dans la salle. Celui-ci se dirige en souriant vers lui et lui tend un papier : c'est un chèque couvrant exactement l'amende. L’homme n’en croit pas ses yeux.
Le juge intègre a justement condamné le coupable.
L’ami fidèle a payé à sa place.
Une histoire comme une parabole
Tout au long de ses pages, La Bible révèle deux choses importantes :
Dieu aime les hommes qu’il a créés à son image, les bons et les mauvais. Il sait que leur bonheur passe par une relation confiante avec lui.
L’homme a coupé sa belle relation avec Dieu en lui désobéissant. Le mal gangrène toute l’humanité. L’homme est incapable de se défaire de sa condition de pécheur.
Du coup, les auteurs bibliques racontent comment Dieu s’y est pris pour pouvoir offrir aux hommes la relation avec lui (et entre eux) qu’ils ont perdue.
Cette histoire culmine avec Jésus-Christ, Dieu venu sur terre. Lorsqu’il offre sa vie sur la croix, il est véritablement juge et ami : par amour pour les hommes, il paye le prix de leur réconciliation avec Dieu son Père et meurt comme s’il était le pécheur puni. Le juge a pris la place du coupable. Dieu peut ainsi être juste tout en faisant grâce.
Et moi dans tout ça ?
Pour que l’histoire soit complète, il faut que j’accepte le « chèque » que Dieu me tend. Bref, que je reconnaisse que c’est bien pour moi, parce que j’étais pécheur, que Jésus a donné sa vie sur la croix.
Il a effacé mon ardoise. Il m’a offert une vie nouvelle.
L’Évangile est vraiment une bonne nouvelle pour celui qui reconnaît sa dette et accepte la main que Dieu lui tend.