Incolore, inodore, sans saveur et limpide… et pourtant absolument indispensable à toute forme de vie. De la mer au ciel, du ciel à la terre et de la terre à la mer, son voyage en circuit fermé se poursuit à l’infini, nous offrant aux quatre coins du globe, des spectacles époustouflants, inégalables par l’homme malgré toute son ingéniosité.
La neige, composée de flocons tous différents, formés par leur parcours unique dans l’atmosphère, c’est lui ; les geysers, prodigieuses éruptions de liquide et de gaz, c’est lui ; les glaciers, incroyables réservoirs solides de plusieurs milliers d’années, c’est lui.
L’or bleu. Notre utilisation quotidienne de l’eau et son accès facile dans nos foyers semblent l’avoir dévalué. Nous maîtrisons ses trois états et en usons sans conscience. Pourtant, son importance ne saurait être minimisée.
Vital, il façonne également tout ce qui nous entoure : les paysages reflètent sa présence invisible, abondante ou insuffisante.
Récemment, j’ai préparé une journée désensibilisation à la nature pour accueillir une école sur l’un de nos sites d’étude. Nous avions choisi de démarrer la sortie dans un espace de garrigue particulièrement sec, puis de profiter de l’espace d’une clairière, verdoyante et bordée d’arbres. Le rôle de l’eau dans ces deux habitats a été sans équivoque et particulièrement saisissant.
Depuis toujours, l’homme a suivi les cours d’eau pour s’établir. Ils apportent une provision indispensable et offrent un cadre plaisant : fraîcheur, nourriture, beauté, loisir et biodiversité.
L’eau est au cœur de la vie même de nos pays. Rien qu’en France, on compte 490 fleuves et rivières et plus de 27 000 ruisseaux, ce qui fait 525 000 kilomètres d’eau !
Alors, que ce chiffre absolument impressionnant puisse nous rappeler son immense valeur.