Admirons la nature

Lourdement condamnée par les prophètes d’Israël, l’idolâtrie est considérée comme une abomination dans la Bible, et sa pratique y est formellement interdite. En effet, dans le contexte monothéiste biblique, une idole désigne toute représentation d’un faux dieu, autre que Yhwh, le Dieu d’Israël. Si l’idolâtrie est condamnée, c’est parce qu’elle éloigne du Dieu vivant : une idole est muette, alors que le Dieu biblique parle.

Notre mot français est emprunté au grec éidôlon, par l’intermédiaire du latin idolum. Le radical est le même que eidos, que l’on traduit par forme ou idée (Platon). En somme, une idole désigne toutes formes de sculpture ou de gravure représentant physiquement une divinité. Avec le temps, le sens a évolué et se rapporte à tout objet ou sujet qui est adoré exagérément. C’est dans ce sens que des personnes particulièrement célèbres (vedettes, sportifs, influenceurs…) sont aujourd’hui vues, pour certains, comme des idoles.

Thibault Foulon, Directeur de la Ligue pour la lecture de la Bible-Vivre la Parole

Depuis quelques années, j’ai la chance d’être au bénéfice d’un magnifique spectacle tout en couleur, beauté de la création. Je n’ai qu’à regarder par ma fenêtre pour admirer des perruches d’un joli plumage vert vif qui virevoltent de branche en branche dans le cerisier voisin. Leur doux piaillement réjouit mon cœur.

Comment ces animaux originaires des forêts tropicales d’Afrique subsaharienne et du bassin indien ont-ils débarqué en Europe de l’Ouest ? On pense que leurs ancêtres se sont échappés accidentellement depuis un aéroport car la perruche n’est pas un animal migrateur. En réalité, on n’en sait rien.

Ce qui m’interpelle encore le plus, c’est que ces oiseaux exotiques aient pu s’adapter à merveille et se reproduire dans un environnement qui n’était pas du tout le leur. J’espère que vous pourrez vous aussi les admirer un jour pas loin de chez vous.

L’autre jour, en balade dans une vallée près de la côte, le soleil brillait, le vent était doux. L’air était parfumé par la mer toute proche et par les fleurs sauvages qui bordaient mon chemin. Les vagues s’échouaient doucement sur la plage, et le petit ruisseau que j’allais suivre gazouillait. Notre guide était là pour identifier des plantes et des oiseaux, mais aussi pour nous faire savourer la richesse de cet environnement par des temps de pause pour « éveiller » nos sens. La première pause consistait simplement à regarder devant nous. D’abord, on voit le vert des feuilles, puis le blanc de quelques petites fleurs, puis en regardant encore, nous apercevons par-ci, par-là une touche de rose, de bleu, de violet… Plus tard, les yeux fermés, nous entendons différents oiseaux, les vagues, le vent, un avion, un tracteur, des abeilles. Et puis, les yeux fermés à nouveau, on sent...