La mer qui fait rêver…

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Dans ma chambre, j’ai un tableau que je garde depuis mon enfance. C’est le portrait, réalisé par l’artiste Marie Lucas-Robiquet, d’un garçon blondinet qui se tient au bord de la mer, le regard perdu au loin. Je ne sais plus qui me l’a offert, mais depuis mon jeune âge, je m’identifie à ce garçon.

Entre rêve et détente La mer

Je rêvais alors de voyager, d’être matelot sur un grand voilier... Ce tableau m’a accompagné au cours de tous mes déménagements… et je ressens encore aujourd’hui ce besoin presque viscéral de voir d’autres pays, de découvrir d’autres cultures.
La mer fait rêver devant son immensité qui s’étend jusqu’à l’horizon, et au-delà. Pour beaucoup, la mer est aussi synonyme de farniente sur la plage ou de découverte de la nature sur les côtes. On est content de quitter la vie urbaine pour se baigner et bronzer ou bien pour crapahuter sur les rochers à marée basse à la recherche de coquillages.

Un enjeu stratégique

Mais les événements des derniers mois nous ont rappelé le rôle important de la mer pour le commerce mondial. Le transport maritime représenterait environ deux tiers du transport de marchandises aujourd’hui. Des bateaux porte-conteneurs gigantesques traversent les océans pour nous amener les produits de consommation « made in China » ou pour livrer des pièces pour nos usines.
Dans ce contexte, le moindre incident provoque de sérieuses répercussions pour l’ensemble de ces acheminements. En mars 2021, le canal de Suez a été bloqué pendant une semaine par un porte-conteneurs qui s’était mis en travers. En mars dernier, un autre navire a fait s’effondrer un pont à Baltimore (USA) rendant le port inaccessible. La guerre en Ukraine a eu comme conséquence des problèmes de sécurité en mer Noire ; plus récemment des terroristes Houthis se sont mis à tirer sur des navires en mer Rouge. Tout le commerce mondial s’en trouve ralenti.

Elle peut faire très peur

La traversée de la mer n’a jamais été sans danger. La Bible raconte dans le détail le naufrage du bateau transportant l’apôtre Paul à Rome. Le capitaine a cherché un port en Crète pour passer l’hiver, mais un vent violent s’est déchaîné et a entraîné le bateau à la dérive pendant plusieurs jours avant d’échouer sur l’île de Malte. Un psaume de la Bible évoque tout particulièrement ces marins en danger dans la tempête et qui « ont crié vers le Seigneur, et le Seigneur les a délivrés de leur peur ».

La mer ne sera plus…

Ce qui est a priori étonnant, c’est la description du paradis dans le livre de l’Apocalypse. On y lit : « Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre (…) et la mer n’existait plus. » Il faut savoir que la mer était alors perçue comme un lieu perfide. De façon symbolique, la Bible affirme ainsi que l’on sera désormais à l’abri de tout danger. Et ça, c’est une bonne nouvelle !

Auteurs
David BROWN

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Actes 27 ; Psaumes 107.28


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