Les crises ne sont pas forcément négatives. Elles nous poussent parfois même vers un changement bienfaisant. Par contre, elles nous obligent toujours à réfléchir et à repenser nos habitudes. Ces derniers temps nous avons pu voir fleurir des comportements étonnants et intéressants au milieu des épreuves. Le minimalisme en fait partie.
C’est quoi le minimalisme ?
Dans ce mouvement, il s’agit essentiellement de vivre de la façon la plus sobre possible en se concentrant sur l’essentiel. Certains décident, par exemple, de limiter leur « garde-robe » et vivent avec trois tenues différentes qu’il leur faut donc laver très régulièrement.
Courtney Carver conseille, par exemple, dans un projet intitulé « 333 project », de n’avoir que 33 articles dans son dressing (en comptant les bijoux, les chaussures, les vêtements et les accessoires).
D’autres ont arrêté d’acheter des choses dont ils n’avaient pas besoin parce qu’ils ont réalisé que s’il n’est pas toujours possible de gagner plus d’argent, il est quasiment toujours envisageable de dépenser moins !
Vivre mieux avec moins
Pour la plupart des minimalistes, l’objectif n’est plus de posséder encore et encore, mais bien de vivre mieux, en passant, par exemple plus de temps avec sa famille et ses amis, et en s’impliquant dans une ou deux activités qui apportent plaisir et épanouissement. Colin Wright écrit : « Méfiez-vous de ceux qui vous conseillent de posséder telle ou telle chose. La plupart du temps ces personnes essayent simplement de vous vendre quelque chose ! » Le conseil des minimalistes est donc le suivant : « Aimez les gens et utilisez les choses ! Le contraire ne fonctionne jamais ! » (J. Fields Millburn).
Et pourquoi pas vous ?
Comment ne pas apprécier un tel mouvement qui veut nous amener à nous recentrer sur l’essentiel ?
Comment ne pas être impressionné par sa proximité avec certaines paroles bibliques qui nous appellent à la sobriété ?
Comment ne pas penser aussi à ces paroles du Christ : « Que sert-il à un homme de gagner le monde s’il perd son âme ? » ; « Là où est ton trésor, là aussi sera ton dieu. » Profitons donc de ces événements difficiles pour nous poser les bonnes questions, et pourquoi pas, pour essayer d’adopter, avec la foi chrétienne, ces nouveaux comportements qui ont du sens.
Slow attitude et Woofing. Vous connaissez ?
Si la « slow attitude » consiste à ralentir nos vies pour mieux profiter du présent (« slow food », « slow management », « slow school »), le woofing nous invite à vivre un tourisme alternatif : être logé gratuitement dans des pays étrangers en contrepartie d’un service que vous accomplissez pour vos hôtes. |