Juriste de formation, elle a une double compétence en droit et en ressources humaines. Elle évolue dans les télécommunications depuis plus de dix ans.
Son employeur, filiale d’un opérateur ferroviaire, est le leader en Île-de-France de la fibre optique à destination des entreprises et administrations.
Quel est votre rôle Sindy ?
« Mon périmètre est large. Au sein d’une PME d’une trentaine de personnes, la polyvalence est de mise. Mon champ d’action va de la négociation d’un contrat, à la gestion des contentieux, en passant par le recrutement. Il me faut toujours avoir pour objectif la préservation des intérêts de mon employeur. »
Le principal intérêt de votre poste ?
« Ce qui m’intéresse, c’est son volet suffisamment large. Cela me permet, par exemple, de traiter un recrutement de poste le matin et un contrat client l’après-midi.
Il est dépourvu du caractère répétitif ou standardisé. J’apprécie aussi d’être en rapport avec des personnes diverses tels les techniciens ou les commerciaux en interne ou externe. »
Et le secteur le plus délicat ?
« Le recrutement n’est pas facile parce que le client interne recherche le mouton à cinq pattes, ce qui est impossible à trouver. On parie sur l’humain, ce qui n’est pas une science exacte et il peut arriver de se tromper, ce qui coûte cher à tous égards.
La crise sanitaire actuelle doit permettre aux salariés de travailler dans des conditions optimales tout en maintenant, si possible, la pérennité de l’activité. Pour ce faire, nous avons recours au télétravail pour les uns alors que les techniciens continuent sur le terrain, pourvus des protections requises par la situation. »
Et votre foi dans tout ça ?
« Je me rends compte des besoins des autres et m’efforce de leur parler de Dieu en douceur. Une collègue m’a fait remarquer qu’elle en était consciente. »
Une expérience qui a gratifié votre attitude ?
« Dans mon précédent poste, le personnel était plus jeune et plus ouvert au religieux. J’ai pu prier pour une collègue musulmane qui n’arrivait pas à avoir d’enfant. Une fois enceinte, alors qu’elle était en vacances en Turquie, j’ai rêvé qu’elle avait des pertes de sang et j’ai prié pour elle. À son retour, elle m’a confirmé que je ne m’étais pas trompée, mais que, ne parlant pas la langue, elle n’avait pas osé aller à l’hôpital. Son garçon a aujourd’hui quatre ans. »
Un conseil de management
« Faire preuve de justice et de justesse. Pour cela, demander à Dieu discernement et sagesse. S’il importe de donner son avis, la décision finale ne m’appartient pas toujours pour autant. Ainsi, cette distanciation est salutaire dans le management. »