Un garçon de huit ans ne parlait pas et était infernal. Ses parents avaient remarqué qu’il n’y avait qu’à l’Église que cela se passait bien. J’ai participé au diagnostic de son autisme. Pendant un an et demi, je me suis mise à lui parler de Jésus. Peu à peu, Victor a retrouvé la parole, s’est calmé et a bien évolué par la suite.
Peu après le décès de son épouse, ce forain avait perdu la motricité du bras gauche suite à un AVC. J’ai pu l’interroger : « où pensez-vous qu’est votre femme ? » J’ai ajouté : « Chez nous, chrétiens, nous croyons que Jésus nous a donné accès à la vie éternelle et au paradis. » Cet homme s’est alors interrogé sur l’au-delà. Il a pu faire son deuil et imaginer sa vie continuer et voir la vie éternelle. Cela a débloqué la rééducation du bras dont il retrouvé l’usage.
Émeline, neuropsychologue
en hôpital pédopsychiatrique