Là où certains disent «Inch ‘Allah», d’autres s’en remettent «à la grâce de Dieu». On peut ainsi se reposer sur la confiance que l’on met en Dieu, mais on peut aussi en appeler à sa grâce. C’est certainement une des qualités de Dieu qui est la plus déconcertante. Elle revient comme un refrain dans la Bible: «Seigneur, tu es un Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité»(1). Dieu fait grâce!
On raconte que Napoléon avait condamné à mort un de ses grognards. La mère de celui-ci était venue implorer grâce pour son fils. L’empereur aurait répondu que le soldat ne la méritait pas. Et la mère de répondre: «c’est bien pour ça que je vous demande de lui faire grâce».
Dieu est un Dieu qui donne sa grâce, indépendamment de nos mérites! Cette grâce divine ne dépend que de la volonté de Dieu. C’est pour cela que notre expression a pour synonyme «À Dieu vat».
Quand tout échappe aux hommes, seul Dieu peut encore faire quelque chose pour sauver la situation. C’est d’ailleurs le salut de l’humanité qui est entre ses mains. Ces mains que les hommes ont clouées sur une croix un certain vendredi. Et c’est de cette croix qu’est montée cette prière: «Père, pardonne-leur…».
Depuis, la grâce de Dieu est accordée à tous ceux qui la lui demandent. Pas besoin de multiplier les bonnes œuvres, il suffit de s’en remettre à la grâce de Dieu.