On devait déjà à Paul Greengrass « Vol 93 », un angoissant récit imaginaire du sacrifice des passagers du quatrième avion du 11 septembre 2001. Ici, c’est une histoire vraie qu’il nous présente.
Pilote de cargo, le capitaine Phillips (interprété par Tom Hanks qui porte magnifiquement le film) quitte son domicile pour le yemen où il va convoyer 2.400 tonnes de fret commercial et 200 tonnes d’humanitaire vers Mombasa. Dans le même temps, Muse (Barkhad Abdi), est enrôlé par un chef de guerre somalien pour piller les malheureux bateaux qui croiseront sa route. C’était en 2009...
Plus qu’une histoire de prise d’otages
Greengrass s’attache à montrer l’épaisseur de ses personnages et nous sommes inexorablement emportés avec eux dans le maelstrom de la conclusion.
Victimes et coupables ne sont pas toujours ceux que l’on croit, les responsabilités sont à partager... à commencer par l’équipage qui, à l’approche du danger, se soulève en refusant d’admettre qu’en ayant signé il savait à quels risques il s’exposait. Premiers « otages » d’un travail difficile qu’il faut pourtant...
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