On dit qu’il faut de tout pour faire un monde, mais pardonnez-moi de dire que je trouve certains programmes de télévision particulièrement abêtissants.
Quant aux informations télévisées, j’ai l’impression que ce sont les mêmes qu’il y a 20 ans : un avion qui s’écrase, une célébrité qui décède, un laissé-pour-compte qui meurt de froid dans la rue… Triste, mais rien de nouveau à commenter ! Il me semble que le journal pourrait durer toute la journée qu’on n’aurait pas épuisé toutes les mauvaises nouvelles possibles.
Est-ce la seule chose à dire sur notre monde ?
J’apprécie le journal de Jean-Pierre Pernaut car il ne fait pas uniquement la part belle aux catastrophes, mais il l’enrichit aussi grâce à des reportages en province et dans les villages pittoresques, tellement riches de culture et d’histoire. Au travers de personnes passionnées et attachantes, nous découvrons alors de vieux métiers comme celui de lavandière ou de maréchal-ferrant. Ces belles rencontres me font un bien fou car elles galvanisent l’espoir et redonnent foi en l’espèce humaine. C’est simplement fait, mais ô combien éloquent.
Comme quoi on peut faire de la bonne télévision et de l’audience en mettant aussi en avant ce qui est bien et bon.