Contrairement aux idées reçues, croire en la résurrection de Jésus implique de nombreux bouleversements dans notre vie présente.
Une adolescente a sauvé des dizaines de personnes du raz-de-marée qui a frappé l’Asie du sud-est en décembre 2004. Quand elle a vu les eaux subitement refluer de la plage où elle se trouvait, elle s’est souvenue de ce qu’elle avait appris à l’école sur les « tsunami ». Elle a correctement interprété ce signe annonciateur et a donné l’alerte. Ceux qui l’ont écoutée, malgré son jeune âge et le calme apparent de la mer, ont pu fuir à temps. Oui, l’important c’était de la croire… mais aussi de prendre au sérieux l’avertissement de se lever et de déguerpir sans délai car chaque seconde comptait.
Croire en la résurrection (du Christ, et par conséquent à la nôtre), c’est pareillement sortir de nos torpeurs, de nos anesthésies, et la prendre au sérieux comme on prend au sérieux la réalité d’un raz-de-marée ! C’est à dessein que j’ai pris l’exemple de cette catastrophe naturelle. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, croire en la résurrection n’a rien d’une recherche de confort spirituel douillet, d’une certitude rassurante, consolante, apaisante, d’une sorte de béquille, de soutien psychologique pour faire face à la dureté du réel, comme on l’entend parfois. On ne croit pas en la résurrection par besoin de s’accrocher à quelque chose !
La résurrection n’est pas un placebo (faux médicament à effet psychologique) sur nos malheurs...