Historiquement, le Credo et les différents symboles de la foi chrétienne ont été formulés pour répondre aux hérésies, résumer et clarifier les vérités de la foi chrétienne. Si le Credo n’est pas récité systématiquement dans toutes les églises, il n’en demeure pas moins un lien commun entre les différentes confessions chrétiennes, malgré les divergences doctrinales qui peuvent les distinguer. Il aide aussi les chrétiens à définir pour les autres, et à comprendre pour eux-mêmes, leur identité religieuse, en établissant clairement ce en quoi ils croient.
Ce commentaire du Credo par le professeur Alain Nisus en est à sa troisième édition. Vous ne serez toutefois pas déçu si vous bénéficiez de l’une des éditions précédentes. Non seulement, vous bénéficierez de son travail de relecture, mais vous y trouverez aussi des contributions qui éclairent son contexte historique et permettent d’apprécier quelques-uns de ses prolongements.
C’est ainsi que nous avons ajouté aux éditions précédentes le « Symbole » du concile de Nicée-Constantinople brièvement présenté et commenté. Nous avons également donné un petit exemple de l’impact du Credo dans l’histoire de l’art à travers la Messe en si mineur de Jean Sébastien Bach.
Nous remercions également le pasteur Erwan Cloarec, Président du Conseil national des évangéliques de France (CNEF), pour son introduction à la confession de l’Alliance évangélique. Rédigée bien des siècles après le Credo, elle n’en renie rien, mais précise certains points spécifiques pour clarifier la position des chrétiens protestants évangéliques au sein du christianisme contemporain.
Un livre à lire, mais aussi à partager.