Je ne lisais jamais de fiction. "Quel gaspillage de temps," me disais-je. Jusqu'au au jour où je tombai malade et restai cloué au lit pendant des jours. Mon épouse, lectrice enthousiaste de C.S. Lewis, a saisi cette occasion à ne pas manquer pour me lire à haute voix le premier de ses « contes de Narnia » pour enfants (et adultes). N'étant pas en état de résister, et content de recevoir toute cette attention, j'écoutais. Après le premier je voulus bien écouter le deuxième, puis tous les sept. Le tandem composé de mon épouse et de C.S. Lewis a ouvert une brèche dans ma digue contre la fiction et je prends maintenant plaisir à l’élargir sans cesse. J'avais considéré les histoires comme inutiles et vaines. J'ai découvert qu’elles sont des véhicules non seulement de plaisir, mais d'une grande richesse de vérité sur Dieu, les êtres humains et moi-même.
Tout le monde aime une bonne histoire.
L'histoire personnelle du chrétien qui témoigne est le plus grand signe adressé au non croyant de ce que pourrait être son histoire s'il se donne à Jésus-Christ. Voilà pourquoi il est vital que les chrétiens, y compris et surtout les pasteurs, aient une vie équilibrée où ils s'occupent bien de leur conjoint et de leurs enfants. Cela démontre que ceux-ci font aussi partie de "l'œuvre de Dieu".
Quand nous voyons la vie d'une personne comme une "histoire sacrée" (titre d'un livre de Jean Vanier : Toute personne est une histoire sacrée) dans laquelle Dieu est à l'œuvre, nous comprenons que nous pouvons être patients avec telle personne qui nous tient à coeur.cœur. Oui, nous avons la liberté de lui expliquer tout l'Evangile aujourd'hui même et de l'exhorter à recevoir le Christ - si nous discernons que c'est un moment que Dieu a préparé pour cela (Eph. 2.10). Mais nous avons aussi la liberté d'attendre, en priant que Dieu dispose les personnages et la trame de l'histoire de l'autre pour le disposer à écouter attentivement l'Evangile, et même le rechercher. Cela nous affranchit du sentiment que c'est à nous de convertir la personne aussi rapidement que possible, ce qui tend à créer une dynamique tension dans la relation où l'autre ressent notre poursuite… et s’enfuit ! Le fait de savoir que nous faisons partie d'une histoire qui se déroule et dont Dieu est l'auteur nous amène à lui demander quel scénario il a écrit pour nous aujourd'hui dans la vie de l'autre, au lieu de céder à la tentation d'écrire nous-mêmes le scénario pour l'autre.
Qu'est-ce que l'évangélisation ?
Que se passe-t-il ? Par quel processus une personne est-elle amenée à se détourner de ses faux dieux vers le Dieu vivant pour recevoir le salut en Jésus-Christ ? Une manière de comprendre le processus de la conversion est de prendre conscience de ce que chaque personne porte dans son esprit une sorte de scénario. Ce scénario définit la réalité pour la personne et façonne donc ses interprétations de ce qui lui arrive ainsi que ses réactions à ces événements.
Dans le scénario se trouvent :
- Les personnages principaux de sa vie (y compris lui-même) avec leur rôle respectif ainsi que leurs relations et leurs dialogues
- L'action qui se déroule dans le temps et qui comporte des incertitudes : le sens et l'issue de l'action, les décisions que prendront les personnages principaux ainsi que les effets de ces décisions, la satisfaction ou non des manques, l'issue des conflits, la résolution éventuelle des énigmes
- Le décor, le cadre dans lequel se déroule l'action. Il peut être beau ou laid, accueillant ou hostile, peuplé ou désert.
Chaque personne vit sa vie à l'intérieur d'un scénario principal dans lequel elle est le personnage central. Plus je comprends le scénario de la personne en face de moi, plus je pourrai l'aider à comprendre et à imaginer le scénario alternatif que l'Evangile lui propose. C'est cela le processus de la conversion : une personne entend une autre histoire qui lui semble crédible et possible. Petit à petit, elle apprend les éléments de cette autre histoire, puis commence à imaginer ce que pourrait être sa vie selon un tel scénario. Jusqu'au jour où elle voit qu’il est vrai et change d'histoire.
Quelques pistes pour mieux discerner dans quel scénario vit une personne :
A. Qui sont les personnages principaux dans son scénario ? Est-ce que Dieu y figure ? Quelle est sa nature ? Quel genre de relation cette personne entretient-elle avec lui ? Comment Dieu agit-il au sein de l'action générale ? Avec quels buts ? Y a-t-il des chrétiens dans sa vie ? Comment sont-ils ? Que font-ils, et avec quel effet ? Quel rôles jouent les autres personnages ? La personne elle-même ?
B. Quelle est l'intrigue principale de sa vie ? La quête de la richesse ? de l'identité et de l'appartenance ? de la sécurité ? Y a-t-il des conflits, présents ou anciens, qui dominent sa vie ? Quelles sont ces préoccupations ? Quels sens donne-t-elle à sa vie ?
C. Comment voit-elle le monde dans lequel elle vit ? Est-ce un monde darwinien, où tout le monde cherche à dévorer les autres afin de survivre ? A qui peut-on faire confiance ? Où se trouve la vérité ? Y a-t-il de l'amour dans ce monde ? Quel genre d'amour ? D'où vient-il ?
Il ne s'agit pas de faire de la psychanalyse ou de poser ces questions de but en blanc. Il est plutôt question d'écouter entre les lignes pour discerner les réponses. Pas besoin de mémoriser les questions ci-dessus, mais simplement de garder en tête le principe que cette personne, comme moi, vit une histoire qui vaut la peine d'être appréciée. Si la personne désire raconter sa vie - et Bernard Sesboüé dit que c'est un besoin que nous avons tous - tant mieux. Mais je serai respectueux de son intimité en tout temps, tout en écoutant pour discerner quels sont, pour l'autre, les principaux personnages, l'intrigue et le décor.
Quels scénarios sont les plus fréquents de nos jours ?
En voici quelques uns, dont chacun décrit une réalité peuplée de personnages dans un certain décor où se déroule une certaine intrigue :
- Le paganisme sous ses diverses formes, avec l’astrologie, etc.
- Le matérialisme rationnel : la vision du monde des "Lumières"
- L'hédonisme : la poursuite du plaisir
- L'existentialisme : Sartre et Camus - la vie n'a pas de sens; elle est absurde
- Le Darwinisme, ou Evolutionnisme : la survie des plus forts;; il n'y a pas de Dieu c'est le hasard et la nécessité qui gouvernent notre vie
- L'Islam
- Le Bouddhisme : où l'on cherche à échapper au cycle de réincarnations pour se fondre dans le
- Nirvana
- Le gnosticisme : le spirituel est bon, le matériel est mauvais (Rose-Croix, etc.)
- Le Marxisme (très atténué de nos jours) et le capitalisme (Guillebaud montre à quel point ils se ressemblent en disant que c’est l'économie qui contrôle la société).
- La survie au jour le jour : "métro - boulot - dodo"
- Le rôle de la victime
- La quête de la supériorité (raciale ou autre)
- La défense de soi contre les autres
- L'auto-justification : voir Pascal Bruckner, La tentation de l'innocence
- Vivre pour l'autre (la co-dépendance - voir Melody Beatty, Vaincre la co-dépendance)
- ...
Au fur et à mesure que nous dialoguons avec l'autre, nous raconterons notre histoire, les personnages dans notre vie, dont Jésus-Christ est le principal, notre but (voir Phil. 3.7-17, pour le but de Paul), l'action avec ses bonheurs et ses malheurs. Entre deux êtres humains, tôt ou tard leurs histoires vont se croiser, ce qui permettra à la personne qui est en face de nous de commencer à revoir son scénario, cette fois avec la présence active de Dieu. L'intrigue sera transformée petit à petit lorsqu'elle verra quelle est la raison pour laquelle Dieu l'a créée. (Cela change l'histoire à son début !)
Le noeud de l'histoire, et son rebondissement suprême, arrive quand la personne se repent et se confie à Jésus-Christ comme à son Seigneur et Sauveur. A ce moment, un présentation succincte de l'Evangile qui en récapitule les points principaux peut s'avérer très utile. Puis, invitons la personne à changer de scénario. En choisissant Christ comme Seigneur et Sauveur à l'exclusion de tout autre dieu, la personne entre dans l'histoire du peuple de Dieu qui vainc le mal par le bien en attendant la manifestation de Christ. Inviter à appartenir au peuple de Dieu, le peuple qui dépasse cette mentalité de tribu qui ne se limite pas à l'ex-Yougoslavie ou à l'Afrique.
Invitons la personne à s'intéresser non seulement à son salut personnel et individuel, mais aussi au règne de Dieu dans toute la création. Elle a un rôle irremplaçable à jouer dans la réalisation du dessein de Dieu !
Est-ce que cette approche àde l'évangélisation est biblique ?
Tout à fait. La Bible est une histoire qui donne le vrai cadre pour toutes les autres histoires dans le monde, dans tous les temps et toutes les cultures. La doctrine et les commandements sont, dans la Bible, encastrés dans des récits : les dix commandements dans le récit de l'exode d'Israël, le Sermon sur la montagne dans le récit de la vie de Jésus. Les quatre évangiles dans le NT sont des histoires. Le grand enseignement théologique de Paul aux rRomains se situe dans une lettre qui capte un "moment" où les histoires de Paul et de l'Eéglise de Rome se croisent (Il en va de même pour toutes les épîtres.). Et l'enseignement doctrinal lui-même consiste dans l'explication de l'histoire du péché de la race humaine et du salut en Jésus-Christ.
Pour l'annonce de l'Evangile proprement dit, Michael Green, dans L'évangélisation dans l'Eglise primitive, montre comment on annonçait le message de Christ et appelait à la conversion par le moyen des récits des Evangiles.
L'annonce de l'Evangile dans le livre des Actes prend toujours la forme d'une histoire. Par exemple, en Actes 17.22-31 à Athènes, Paul commence en racontant l'histoire de son arrivée dans la ville et la visite qu'il a faite. Cela l'amène à raconter l'histoire de la création de l'univers, par laquelle il introduit le personnage principal : Dieu dle Créateur. Il explique le sens de l'histoire humaine sur la terre, ce qui donne le contexte pour que ses auditeurs voient comment leur histoire personnelle fait partie d'un récit universel. Il cite leurs poètes, leur montrant ainsi que leur culture fait aussi partie de ce récit universel. A la fin du discours, Paul leur indique comment le récit arrivera à son apogée par le retour de Christ pour juger le monde, et il ancre cette espérance sur le fait de la résurrection. Il dit que tous ses auditeurs doivent, en effet, quitter le scénario où il y a un dieu inconnu pour se confier au Dieu unique qui se révèle en Jésus-Christ.
Qu'on soit déjà converti ou non, il est passionnant de lire la Bible pour ce qu'elle est : non un texte en premier lieu dogmatique, mais avant tout comme un texte narratif. Nous découvrons que l'histoire de la Bible englobe notre histoire personnelle et l'explique. Elle englobe aussi l'histoire de notre communauté ou église et en montre le sens. Un exemple frappant en est la manière dont les esclaves noirs aux Etats-Unis retrouvaient leur histoire et se retrouvaient dans le récit de l'Exode.
Qui en sont les personnages principaux ?
- Dieu (Père, Fils et Saint-Esprit) : Dieu éternel, personnel, saint, amour, souverain et libre, parfaitement bon ; "Dieu est lumière, et il n'y a point en lui de ténèbres" (I Jean 1.5);
- La race humaine (ou "les nations", et d’autres expressions semblables, comme s'expriment très souvent les textes - Gen. 12.3; Matt. 28.19; Apoc. 7.9-10) :. Créée par Dieu à son image (personnel, libre, bon, créatif) elle est devenue corrompue et corruptible par suite à son péché;;
- Le peuple de Dieu (Israël dans l'AT, l'Eglise dans le NT) qui a pour mission de connaître Dieu et de la faire connaître parmi les nations (Ex. 19.5-6; I Pierre 2.9-10).
- Satan, une créature bonne à l'origine qui est devenu rebelle, que la race humaine, par son péché, a fait "prince de ce monde" (Jean 12.31;; 14.30).;
Dans quel décor se déroule l'action ?
- Le monde visible et naturel
- Le monde invisible et surnaturel
- Ce qui se passe dans l'un de ces domaines peut avoir des effets sur l'autre domaine.
Quelle histoire la Bible raconte-t-elle ?
Celle du triomphe de Dieu sur le mal. Le Psaume 110.1 la résume : "Parole de l'Eternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied." Paul reprend ce thème en I Cor. 15.24-25 - "Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir réduit à l'impuissance toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds." Entre la résurrection de Jésus Christ et son retour sur la terre, il règne à la droite de Dieu en appliquant à ses ennemis (Satan, le péché, la mort) la victoire qu'il a gagnée sur eux à la croix. Ses instruments pour ce faire sont ses disciples. Les chrétiens, quant à eux, se servent des "armes spirituelles" de la prière, du témoignage, de la Parole de Dieu, de l'amour, et de la qualité de leur vie obéissante par la puissance du Saint Esprit pour vaincre par le bien le mal qui est dans le monde par le bien. C'est ce que Dallas Willard, philosophe et théologien, appelle "la conspiration de Dieu." La victoire de Christ est réelle et définitive, mais elle reste pendant pour les "derniers jours" (la période entre la résurrection et le retour de Christ), invisible pour la plupart. C'est pourquoi Martin Luther parler du Deus absconditus, le Dieu caché. Mais le retour de Christ sera la manifestation de la victoire qu’il a déjà remportée. En attendant, nous vivons par la foi, non par la vue. Mais cette foi ne sera pas déçue, car Dieu a honoré sa promesse d'envoyer le Messie sur la terre une première fois, et il est donc certain qu'il l’enverra à nouveau pour achever son oeuvre.
Quels avantages une telle approche de l'évangélisation présente-t-elle ?
- Elle tient compte du processus comme de la crise de la conversion.
- Elle favorise la croissance après la conversion.
- Elle aide le chrétien-témoin à écouter son interlocuteur et à être patient, sachant qu'il participe au déroulement de l'histoire de la personne dont Dieu est ultimément le maître. Le témoin n'a aucune raison de faire pression, de manipuler, ou de faire du "forcing".
- Elle motive les chrétiens à relire la Bible avec de nouveaux yeux pour y découvrir de nouvelles choses.
- Elle conduit les chrétiens à réfléchir à leur propre scénario, ce qui pourrait les amener à faire des ajustements pour le vivre davantage selon le scénario modèle biblique.
- Elle respecte la nature de la Bible et celle des êtres humains.
- Elle est souple, adaptable à toute personne et à toute situation.
- En fait, elle n'est pas du tout nouvelle. Il s'agit de mieux nous rendre compte de ce que font les évangélistes et les témoins de tous les temps. Billy Graham, par exemple, raconte beaucoup d'histoires de la Bible et de situations vécues. Avant ses prédications, des chrétiens donnent leur témoignage, racontent leur histoire, pour aider les auditeurs à mieux imaginer ce que serait leur vie en chrétien converti.
- Elle évite le piège de l'individualisme exagéré en mettant l'accent autant sur le peuple de Dieu que sur l'individu.
- Elle est en accord avec la mentalité actuelle dans la culture ambiante qui ne supporte guère les doctrines mais qui apprécie toujours autant une histoire. "Une ombrageuse méfiance s'exprime désormais à l'égard de toute vérité, toute certitude, toute pensée générale." (Guillebaud, p. 47)
- La "disparition du futur comme projet" (Guillebaud, p. 97), dans notre génération, fait que nos contemporains ont besoin de découvrir qu'il y a un avenir et une espérance.
- Elle motive chacun a assumer sa responsabilité devant Dieu en "écrivant" sa part du scénario de sa vie par ses paroles ("dialogues") et ses actions.
Y a-t-il des inconvénients ?
Cette approche est peut-être un peu plus difficile à apprendre que la simple présentation d'une brochure ou d'un schéma. D'ailleurs, cette présentation fera souvent partie d'une évangélisation narrative.
"Le monde a perdu son histoire," dit le théologien Robert Jenson. Jean-Claude Guillebaud raconte les échecs successifs, au 20ième siècle, des grands récits qui prétendaient expliquer le monde à partir du matérialisme optimiste des Lumières.
Dans un court dessein animé de Peter Pan (- pas celui de Disney- ) (diffusé lors de dans l'émission "Les Minikeums" le samedi 19 mars 2000), le Capitaine Crochet exprime son exaspération à ne jamais parvenir à emporter ses duels à l'épée avec Peter. Celui-ci dit à son adversaire : "Capitaine Crochet, tu perdras toujours nos combats, parce que tu es dans une histoire écrite par Wendy !"
Qui écrit notre histoire ? Dieu et nous-mêmes sommes co-scénaristes. Une erreur trop fréquente est à éviter : Penser que Dieu a tout écrit de telle sorte que nous n'avons pas de choix réels à faire, mais simplement à nous laisser animer comme des marionnettes. Personne ne peut expliquer complètement l'articulation entre la part de Dieu et notre part, mais il est sûr que Dieu désire que nous assumions nos responsabilités. Il s'agit de choisir Dieu pour premier personnage dans notre histoire au lieu de nous-mêmes. De cela découlera tout le reste (Phil. 2.12-13).
Comment construire un programme d'évangélisation utilisant cette approche ?
Considérons trois niveaux de la vie de l'église locale : les réunions de toute l'église, les réunions de groupes, et les relations personnelles. Normalement il y a une forme d'évangélisation dans chacune de ces trois dimensions, ainsi que de la formation à l'évangélisation.
Au niveau de toute l'église, les prédications peuvent faire ressortir la nature narrative de la Bible. Les chrétiens découvrent avec plaisir cette aspect de la Bible. Il ne s'agit pas de ne plus prêcher la doctrine, mais de la présenter et de l'expliquer dans le cadre des récits bibliques.
Pour l'annonce de l'Evangile proprement dit, l'église locale pourrait organiser des conférences sur les divers scénarios de vie qui font vivre les gens. (Vvoir la liste de ces scénarios ci-dessus.). Ce serait sensibiliser les non-croyants à leur propre scénario en vue d'un éventuel changement. Des témoignages de chrétiens, de leur conversion ou de quelque chose que le Seigneur fait actuellement dans leur vie suivraient.
Côté petit groupes, on peut être très créatif. Voici quelques idées :
- Etudier une épître du point de vue narratif, identifiant dans chaque passage les personnages, le décor et l'action. Puis considérer comment l'histoire des participants et de l'église croisent et prolongent l'histoire dont le texte donne une image ou un aperçu.
- Inviter les participants à raconter, petit à petit, des éléments de leur histoire personnelle (sacrée). Cela peut commencer par le témoignage de la conversion de ceux qui sont déjà chrétiens.
- Chaque semaine le groupe pourrait prendre du temps pour se raconter la manière dont une personne a pu jouer un rôle dans leur scénario, un choix qui a eu des effets importants, un conflit qui a été résolu (ou pas), etc. La Bible est remplie d'histoires de ce genre. Le fait de raconter des éléments de notre histoire nous aide à mieux nous retrouver dans les récits bibliques.
- Inviter quelques amis ou connaissances non chrétiens à une série de quatre ou cinq discussions. . . .
- Lire un livre ou voir un film ensemble, puis discuter du scénario (personnages, décor, intrigue) par rapport avec celui de la Bible.