10 mai 1652. Mort de Jacques Nompar de Caumont, duc de La Force (1558-1652)
Le futur maréchal de France Jacques Nompar (« Sans pareil ! ») de Caumont, duc de la Force, échappa aux massacres de la Saint-Barthélemy et assista à la mort d’Henri IV.
Paris, Angle des rues La Vrillière et Croix-des-Petits-Champs. C’est aux environs du carrefour actuel de ces deux rues que, lors des massacres de la Saint-Barthélemy, le futur maréchal Jacques Nompar de Caumont, duc de la Force, alors enfant, échappa au carnage en faisant le mort aux côtés de son père et de son frère aîné que l’on venait d’assassiner.
Le soir venu, un marqueur du jeu de paume de la rue Breneuse (rue Vide-Gousset qui relie la Place des Petits-Pères à la Place des victoires) à qui l’enfant s’était confié l’enveloppa d’un manteau de l’emmena jusqu’à l’Arsenal, chez sa tante, Mme de Biron.
11 de la rue de la Ferronnerie. Dans le pavage, sont insérées les armes de France et de Navarre, avec les mentions: " Henri IV " et " 14 mai 1610 ". Elles marquent le lieu ou Henri IV fut assassiné. Il allait voir Sully : qui ne pouvait se déplacer. Comme l'auberge de l'époque, l'actuel établissement porte l'enseigne du " coeur couronné ". A l'intérieur, on peut voir un vitrail représentant l'attentat.
Deux coups de couteau de l'homme roux habillé de vert. Les compagnons du blessé, pourtant touché à mort, ne comprennent pas la gravité de ce qui se passe. La Force, seul huguenot présent, conscient soudain de la situation, peut in extremis assister le roi Henri IV dans ses derniers moments. Il crie : "Ah Sire, souvenez-vous de Dieu!"
Dans le Musée de la Préfecture de Police, le registre d'écrou de Ravaillac lors de sa courte incarcération de 1610. Le poignard de Ravaillac est resté dans la famille Caumont de La Force.
12-22 rue Pavée : Emplacement de l’ancienne Prison de La Force
L’hôtel de La Force était 1698 la propriété de Henri-Jacques de Caumont, duc de La Force. Ce dernier était le petit-fils du précédent. En 1780-85, l’Hôtel de La Force, au nom prédestiné fut transformé en deux prisons : la Petite-Force, destinée aux femmes (de mauvaise vie), et la Grande-Force aux hommes (délits civils et dettes).