
Je me devais d’être parfait
Je suis fils de pasteur. Personne ne m’a mis de pression par rapport à ma foi mais j’ai développé un sentiment d’infériorité et le besoin d’être parfait. Je me disais : « Si je ne suis pas parfait, cela signifie que mon père ne sait pas gérer son enfant et donc l’Église. »
Je craignais d’être rejeté
Je cherchais constamment à me conformer aux attentes des autres. J’ai donc utilisé l’hypocrisie comme bouclier. Cela avait un impact sur mon identité propre.
J’utilisais l’autodérision par peur d’être rejeté et moqué, mais elle faisait grandir en moi une mauvaise estime et accentuait mon impression d’insuffisance. Malgré tout, je gardais en moi l’identité chrétienne, j’aimais l’image que cela renvoyait. Même si j’évitais les questions spirituelles par peur d’être démasqué.
Quand l’épidémie de covid est arrivée
Le confinement a eu, sur moi, un effet énorme. J’ai questionné mon existence : « Pourquoi vivre ? Quel est le but de ma vie ? » Aucune réponse ne m’est venue. La joie avait quitté ma vie. Je ne faisais que dormir, je m’étais comme « légumifié ». La vie n’avait plus de sens.
Des rencontres
Dieu est venu me chercher. Un ami que je connais depuis toujours me montrait constamment que Jésus est le chemin. Il y a aussi eu la rencontre d’autres chrétiens qui m’ont aimé et accepté tel que j’étais, même si moi-même je ne m’acceptais pas. Par leur attitude, j’ai vu Jésus en eux.
Des mots
J’ai ensuite entendu une prière simple : « Lorsqu’on inspire, on dit ‘’Dieu m’aime’’ et lorsqu’on expire, on dit ‘’je t’aime Dieu’’. » Ce jour-là, j’ai réalisé que Dieu m’aime et je me suis rappelé de paroles que l’on m’avait dites : « Jésus est mort pour toi. Même si tu avais été le seul sur la terre, il serait venu. » J’ai réalisé qu’il n’était pas mort pour tout le monde, de manière générale, mais pour chacun d’entre nous, de manière personnelle.
Des évènements
Il y a près d’un an, Dieu m’a également parlé lors d’une journée « Belgium Arise* ». À cette occasion, j’ai fait l’expérience de ce psaume qui dit : « Un jour auprès du Seigneur vaut mieux que mille ailleurs**. »
Cela m’a permis de réaliser que ma valeur ne dépend pas des gens ni de ce que je fais, mais uniquement de ce que Dieu dit de moi. J’ai été libéré du regard des autres, et je me suis centré sur Jésus, la source de la vie.
Il a rempli mon cœur de joie et m’a donné une raison de vivre. Il est mort pour moi, je veux vivre pour lui. Je me suis mis à genoux et je lui ai donné ma vie.