Issu d’une famille monoparentale composée de cinq frères et sœurs, le mal-être et le vide intérieur envahissent très tôt mon existence. À la maison, on ne parle pas de Dieu, en tout cas, jamais en bien.
Espérance et déchéance
Je suis incapable aussi de dire quoi que ce soit de Jésus. Mais souvent, je caresse l’espoir qu’il y ait quelqu’un de bon au ciel à qui je puisse raconter mon désespoir et qui pourrait me donner une nouvelle existence. Je ne parviens pas à trouver ni à comprendre le sens de ma vie, à la fois perturbée par un contexte familial difficile et marquée par l’échec scolaire. Malgré tout, je me dirige vers le métier de cuisinier qui me mènera de nouveau vers une faillite. Dans cette ambiance très exigeante où on travaille douze heures par jour et souvent sept jours sur sept, je subis humiliations et brimades. La loi du plus fort a raison de mon peu de confiance en moi.
À 16 ans je trouve refuge dans les sorties entre copains, les discothèques, l’alcool et le haschich... Le désespoir, les angoisses, les envies de suicide sont quotidiennes. Je ne vis plus que la nuit. Je fuis la réalité. Le mal-être me poursuit. Sans diplômes et sans travail, je deviens interdit bancaire. Je sombre.
Qui pourra m’aider ?
Par chance, une personne fait irruption dans le cercle familial. Elle parle souvent de Jésus. Ma famille se moque d’elle.
Mais un jour, alors que je suis hanté par le suicide, je me dis : « qui pourra m’aider ? Qui pourra changer ma vie et me donner un nouveau départ ? »
C’est alors que je croise cette personne et qu’elle m’invite à l’accompagner à une réunion évangélique le lendemain. C’est là que j’entends l’Évangile pour la première fois.
Je reçois dans sa simplicité la parole de Jésus qui dit : « Il te faut naître de nouveau. »
Je comprends qu’il est celui qui peut me donner l’existence nouvelle que je cherche. Accompagné du pasteur, je me tourne alors vers lui et lui demande de pardonner mes péchés selon sa promesse, de me libérer et de sauver ma vie. La dépression, les angoisses, les envies de suicide disparaissent aussitôt. La joie me remplit. Tout devient nouveau en moi.
J’ai enfin trouvé la vérité et le sens de la vie.
Un jour, je me suis pourtant un peu fâché avec Dieu. Je le jugeais en effet responsable de l’accident de santé que je vivais à l’époque. Ce jour-là, Dieu a juste murmuré à mon âme : « Ne perds pas ta place d’adorateur devant moi. » J’ai accepté cette pensée et ai adoré Jésus pour son amour envers moi. Quelques minutes après, ma santé était rétablie.
Le bilan après 25 ans
Je suis convaincu après ces années de marche avec Jésus qu’il est véritablement le chemin, la vérité et la vie. Entouré et soutenu par mon épouse et nos trois enfants, je suis aujourd’hui pasteur et heureux de servir Dieu de cette manière.
Quel que soit votre parcours, il vous aime et peut tout changer si vous lui ouvrez votre cœur.