Je suis née au Maroc dans une famille musulmane. J'ai eu la chance de voir ma mère parler avec Dieu. Cela m'a donné la foi. Elle est décédée quand j'avais dix ans. J’en ai voulu à Dieu d’avoir pris ma mère. J’avais envie de mourir et de partir avec elle. Mais le temps a passé et je me suis souvent posé la question: «Et toi, Aziza, le jour où tu vas mourir, tu vas partir où?». Je me disais: «La vie n’a pas de sens».
En grandissant, j'ai vu aussi que dans mon cœur, il y avait le péché et je ne savais pas comment faire pour m’en débarrasser. Je savais qu'un jour je devais comparaître devant Dieu.
À 22 ans, j'ai commencé à pratiquer l’islam, le ramadan, la prière, à essayer de faire le bien... Mais cela n’a rien changé en moi, ni joie ni certitude du salut. Plus je pratiquais, plus j’avais la conviction que j’étais loin de Dieu. Je me disais: «Je pratique et je ne suis pas sûre de mon salut!» J'étais malheureuse, angoissée, jusqu’au jour où quelqu'un m'a parlé de l’amour de Dieu enla personne de Jésus-Christ.
Un Dieu occidental
Je pensais que Jésus était pour le monde occidental et que Mahomet était pour les musulmans. Pour moi, Jésus était un prophète, quelqu’un de très bien, mais je n’avais aucune relation avec lui. Un jour où j’étais en train de prier en arabe, j'ai entendu au fond de mon cœur une voix. Elle me disait: «Tu oublies Jésus». J’ai été secouée. Cela s’est répété chaque fois que je voulais prier.
Plus tard, quelqu'un m'a donné une Bible. Je l'ai mise de côté. Un jour que je n’avais rien à faire, j’ai commencé à la lire. J’ai tout de suite senti que c’était vraiment la Parole de Dieu. Dieu explique qui il est, qu'il a créé la terre. Je me suis dit: «Je ne sais pas si la Bible est vraiment pour moi, mais ce que je lis me touche beaucoup». Je continuais à faire ma prière musulmane, mais un jour, dans le désespoir de mon cœur, j’ai crié à Dieu: «Si Jésus est vraiment le sauveur de l'humanité, si vraiment il est mort pour mes péchés, si vraiment il a donné sa vie pour moi, s'il est vraiment ressuscité, je ne veux pas seulement lire ou entendre des témoignages. Je veux vraiment une révélation de ta part».
Un Dieu pour moi
Trois jours après, un homme m’a invitée à l’accompagner dans un lieu où l’Évangile était annoncé. Quand je suis rentrée, j'ai senti une puissance. Le prédicateur a dit: «Jésus est venu. Il a donné sa vie pour I’humanité afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle». C’était pour moi une révélation. J'ai tout de suite compris que j'avais réellement besoin d’être sauvée et que mon salut était dans ce sauveur. Et ce Christ était plus qu’un prophète, vraiment Dieu lui-même, venu habiter parmi les hommes.
Aujourd'hui, je peux dire que la certitude du salut, je l'ai. Avant, j’étais angoissée parce que je ne savais pas où j’irais après la mort. Maintenant, j'ai la certitude que le jour où je mourrai, je verrai Dieu. J’ai beaucoup souffert à cause de la mort de ma mère, mais cela a fini par mon salut et par la vie éternelle. Je bénis Dieu parce qu’aujourd'hui je marche auprès de lui. Il tient ma main.