J’ai grandi dans une famille de père musulman et de mère chrétienne. Petit, ma mère m’emmenait avec elle à l’Église. Pour être honnête, je n’y comprenais rien. Tout ce qui m’intéressait, c’était de jouer avec mes potes au club du dimanche. Je priais parfois, mais rien de très inspiré.
Des moments difficiles
C’est à l’époque du collège que j’ai été confronté pour la première fois au décès d’un proche : mon grand-père. J’ai alors pris conscience de l’existence de la mort.
Ma période lycée a été très difficile. Je vivais alors chez mon père qui était très dur avec moi. Je travaillais mal et mes résultats étaient relativement bas. Le Covid s’y est ajouté. J’étais extrêmement stressé car mon père et mes profs me mettaient la pression. Je faisais de l’eczéma et mon lit était rempli de croûtes de peau. Je priais, mais je pensais que Dieu m’avait abandonné à mon sort. C’est pourquoi, j’ai commencé...